« Je trouve qu’on a beaucoup hystérisé le sujet et ça, je le regrette », a déclaré mercredi la ministre de la Justice sur BFMTV, en rappelant que le choix fait par Décathlon de commercialiser le hijab était légal. L’enseigne a finalement renoncé de le faire après une vive polémique de 24h.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce mercredi, a estimé qu’il « n’y a aucune objection juridique » à la commercialisation d’un hijab de running par Decathlon.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet estime qu' »il n’y a aucune objection juridique » à la commercialisation d’un hijab de running pic.twitter.com/yU48pLFjTp
— BFMTV (@BFMTV) 27 février 2019
« On est face à une stratégie commerciale d’une entreprise privée. Il importe que cette entreprise respecte la loi de la République, qui est fondée à la fois sur le principe de laïcité mais aussi sur un certain nombre de contraintes qui est l’interdiction d’avoir le visage complètement dissimulé dans l’espace public. À partir du moment où la loi est respectée, je n’ai pas d’autre commentaire à faire », a-t-elle poursuivi. « Il n’y a aucune objection juridique. Après, il y a des appréciations personnelles », a ajouté la ministre de la Justice.
« Je trouve que le sport c’est des valeurs d’universalisme »
« Si vous me demandez à moi personnellement ce que j’en pense – mais ça n’a aucun intérêt dans le débat – je trouve que le sport c’est des valeurs d’universalisme et je ne vois pas pourquoi les femmes se contraindraient elles-mêmes à porter ce type de vêtements », a-t-elle dit.
L’annonce de la commercialisation en France de ce « hijab » de running avait suscité une vive controverse politique et sur les réseaux sociaux.
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