Le Parti communiste français est un parti constant. Il n’a pas changé de nom comme d’autres partis communistes européens et il est resté fidèle à l’idéologie marxiste malgré les catastrophes qu’elle a provoquées là où elle a été appliquée.
Il n’a jamais regretté son totalitarisme, ne s’est jamais remis en cause et a accueilli avec dédain la publication du Livre noir du communisme, en prétextant que les 100 millions de morts estimés n’étant pas les victimes du… vrai communisme. Le PCF, comme la CGT d’ailleurs, a été inféodé à l’URSS et financé par le Kremlin jusqu’à la fin des années 1980. Ce n’est donc pas vraiment étonnant de voir les communistes à l’Assemblée voter contre la reconnaissance et la condamnation du génocide ukrainien par l’URSS. Ils ont expliqué qu’ils refusaient de « politiser les enjeux de mémoire et d’histoire ». Explication très cocasse de la part d’un parti dont l’un des objectifs a été la politisation de l’histoire et de la société. Sur le même texte, les membres de LFI (La France insoumise) à l’Assemblée ont choisi de s’abstenir.
Les 3 à 5 millions d’Ukrainiens morts en 1932-1933 ont été sacrifiés au nom de la lutte des classes qui fait toujours partie de la panoplie idéologique de l’extrême gauche française. Staline a exterminé les paysans en les affamant après les avoir dépossédés de leurs biens, de leur terre, de leur bétail, de leurs céréales… C’est un véritable génocide de classe qui s’est déroulé en Ukraine où tout paysan qui avait ne serait-ce que deux cochons était désigné comme un « koulak », c’est-à-dire comme « aisé ». Aujourd’hui, ce sont les propriétaires et les riches, les bouc-émissaires des politiques et des syndicats marxisants. Leur refus de condamner le génocide ukrainien est donc bien dans la ligne de ce qui est toujours une idéologie mortifère.
Article écrit par Nicolas Lecaussin. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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