Invité de C’est pas tous les jours dimanche, ce 22 octobre sur BFMTV, le ministre de l’Éducation nationale a assuré l’exclusion de 183 élèves, ces derniers ayant perturbé l’hommage rendu à Dominique Bernard et à Samuel Paty le 16 octobre dernier.
Dans tous les établissements de France, ce lundi 16 octobre, un hommage a été rendu aux professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard, ce dernier ayant été poignardé à mort le 13 octobre dernier à Arras par un ancien élève fiché pour radicalisation. Si l’immense majorité des élèves a respecté ce moment de silence, 183 d’entre eux l’ont fortement « perturbé ou contesté », ce qui a provoqué leur exclusion. Un point que Gabriel Attal a développé ce 22 octobre au micro de BFMTV.
« L’autorité à l’école, on ne la conteste pas, on la respecte et donc on s’y soumet »
Au lendemain de cet hommage, le 17 octobre, le ministère de l’Éducation nationale avait d’abord annoncé « 179 saisines du procureur de la République » à la suite d’incidents. Mais le lendemain, la rue de Grenelle avait revu son bilan à la hausse, évoquant « au moins 357 perturbations et contestations ».
Sur un total de « 500 perturbations et contestations » recensées sur tout le territoire lors de l’hommage rendu aux deux professeurs, il y en a « qui relèvent d’une gravité particulière, c’est-à-dire des menaces à l’encontre d’enseignants ou de l’apologie du terrorisme », a tenu à préciser Gabriel Attal ce dimanche. « Il y a 183 élèves qui ne feront pas leur rentrée le 6 novembre », et ce, jusqu’à la décision de leur conseil de discipline lors duquel il sera décidé s’ils peuvent ou non réintégrer les cours.
Pour le ministre de l’Éducation nationale, ces élèves ont non seulement « sali » ou « cherché à salir la mémoire de Samuel Paty et de Dominique Bernard », mais ils ont aussi « contesté l’autorité à l’école, et l’autorité à l’école, on ne la conteste pas, on la respecte et donc on s’y soumet », a-t-il martelé.
« Tous les moyens sont mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos élèves »
L’ancien porte-parole du Gouvernement a aussi mentionné que plusieurs dizaines d’élèves étaient radicalisés en France, soulignant que ceux-ci faisaient l’objet d’une surveillance particulière. « Dans certains cas, quand on a des signes qui attestent d’une potentielle dangerosité, je souhaite que ces élèves puissent être sortis de nos établissements scolaires », a-t-il déclaré.
« On est à l’œuvre pour que ces élèves-là ne soient plus au contact des élèves et des enseignants », a-t-il poursuivi, ajoutant que « tous les moyens sont mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos élèves ». « Il y a tout ce qui se voit et tout ce qui ne se voit pas », a enchaîné Gabriel Attal.
Au passage, il a salué la réaction du lycée professionnel Colbert à Petit-Quevilly, établissement dans lequel un adolescent de 17 ans a voulu s’introduire avec une bouteille d’acide chlorhydrique. Il a assuré que tout devait être effectué pour qu’aucun intrus ne puisse entrer dans un établissement scolaire.
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