Le soldat français d’origine malgache tué jeudi au Mali par un véhicule suicide recevra un dernier hommage lundi aux Invalides, à Paris, a indiqué l’armée de Terre.
« RDV demain à 16h30 sur le pont Alexandre III à Paris, ou virtuellement sur nos réseaux sociaux, pour saluer la mémoire du brigadier Tojohasina Razafintsalama », indique un tweet de l’état-major.
Le soldat, qui appartenait au 1er régiment de hussards parachutistes (RHP) de Tarbes, traversera le pont avant l’hommage aux Invalides. Une seconde cérémonie est prévue dans la semaine à Tarbes, où est basé le 1er RHP, à une date qui n’a pas encore été précisée.
[#HommageEnDirect] RDV demain à 16h30 sur le pont Alexandre III à Paris, ou virtuellement sur nos réseaux sociaux, pour saluer la mémoire du brigadier Tojohasina RAZAFINTSALAMA du #1RHP, mort pour la France, qui traversera le pont avant l’hommage aux #Invalides. pic.twitter.com/AFFEFwlNxv
— Armée de Terre (@armeedeterre) July 26, 2020
Tojohasina Razafintsalama était né le 20 octobre 1994 à Mahazarivo, à Madagascar. Ce célibataire sans enfant s’était engagé avec le 1er RHP en 2018 et avait été envoyé au Mali le 14 juillet dernier.
Son décès porte à 43 le nombre de soldats français morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l’état-major. Il intervient après celui, début mai, de deux légionnaires de la force française Barkhane au Sahel, qui compte quelque 5.000 soldats. En novembre 2019, la France avait perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali.
Je m’incline devant la mémoire du 1re cl Tojohasina RAZAFINTSALAMA, dont j’apprends avec émotion la mort au combat ce 23 juillet au Mali. Mes pensées accompagnent sa famille, ses frères d’armes du #1RHP ainsi que ses camarades blessés dont je salue l’engagement. pic.twitter.com/glJz9maqWE
— Chef d’état-major de l’armée de Terre (@CEMAT_FR) July 23, 2020
Ces derniers mois, l’armée française et celles des pays du G5 Sahel ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.
Elles ont revendiqué la « neutralisation » de plusieurs dizaines de jihadistes, dont en juin l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, figure du jihadisme dans la région depuis 20 ans.
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