Un jeune homme de l’Illinois aux États-unis, a battu à mort une fillette de 4 ans parce qu’elle avait renversé du jus sur sa console vidéo.
Jonathan Fair, 19 ans, gardait la fille de sa petite amie, Skylar Mendez, le 13 décembre lorsque la fillette a renversé du jus sur la Xbox de Jonathan. Il l’aurait battue en réponse. D’après les rapports, la fille s’est évanouie après avoir été battue. Jonathan l’a ensuite transportée au Vista Medical Center East et a dit aux médecins que la jeune fille était tombée et s’était cognée la tête.
Man beat 4-year-old girl to death for spilling juice on his Xbox, prosecutors sayhttps://t.co/BO7BLYCMRH pic.twitter.com/lT1gBb8zBb
— WFLA NEWS (@WFLA) 12 janvier 2019
Mais Jonathan a déclaré plus tard à la police dans une déclaration qu’il avait secoué la jeune fille « très fort » et l’avait battue, a déclaré Steve Scheller, procureur adjoint de l’État, le 10 janvier, selon le Lake County News-Sun.
La jeune fille a subi une intervention chirurgicale au Lurie Children’s Hospital de Chicago, où les médecins ont essayé de soulager l’enflure dans son cerveau, mais la jeune fille n’a pas survécu à l’opération. Elle est morte quelques jours après avoir été battue.
Les médecins ont noté qu’il y avait des signes de secousses et d’abus antérieurs remontant à plusieurs mois, selon les procureurs, d’après le Lake County News-Sun.
D’après le Daily Mail, les autorités ont déclaré que Jonathan avait donné des coups de pied à Skylar à plusieurs reprises. Les procureurs demandent une peine d’emprisonnement à perpétuité, mesure courante pour les crimes allégués.
Le Lake County News-Sun a rapporté que Jonathan a été inculpé de quatre chefs d’accusation de meurtre au premier degré par un grand jury du Lake County le 9 janvier et a été placé sous la garde de la prison du Lake County. Sa caution a été fixée à 5 millions de dollars et une comparution est prévue pour le 17 février.
Les procureurs avaient d’abord accusé Jonathan de voies de fait graves, mais ils ont par la suite porté des accusations plus graves lorsque les médecins ont révélé l’étendue de la violence.
Selon le journal, la police de Waukegan (en banlieue de Chicago, dans l’Illinois) a écrit dans une déclaration qu’elle avait été avisée vers 23 h 30 la nuit de la prétendue agression par l’hôpital.
« On a d’abord dit aux agents que l’enfant avait été blessé par une chute alors qu’elle se trouvait dans son appartement du 1600, avenue Sunset, a indiqué la déclaration. La déclaration disait aussi que la fille avait été amenée à l’hôpital ‘par la mère et Jonathan Fair' ».
On a également ajouté que Jonathan avait vécu avec la fillette et sa mère dans l’appartement et que la mère n’était pas à la maison quand il s’en est pris à la petite.
La tante de la fillette, Cécilia Villalpando, a lancé une page GoFundMe, maintenant fermée, pour demander une aide publique pour financer les funérailles de sa nièce. « Nous avons découvert que ce n’était pas un accident tragique », a écrit Cécilia Villalpando sur GoFundMe en décembre 2018.
« La vie de notre ange nous a été enlevée par un être humain sans cœur. »
« C’est juste ajouter plus de douleur dans nos vies en sachant que quelqu’un a pris notre petite fille. »
Toxicomanie des jeux vidéo
L’agression présumée de Jonathan le 13 décembre 2018 a eu lieu deux jours seulement après une autre affaire dans laquelle un joueur de jeux vidéo de Sydney, en Australie, avait répondu par la violence.
He allegedly assaulted his wife while being live streamed on a video game. When Luke Munday appeared in court, there was a twist to the case… @NatJohnWallace9 #9News pic.twitter.com/Wctx4IoDhi
— Nine News Sydney (@9NewsSyd) 13 décembre 2018
Le 11 décembre 2018, Luke Munday, 26 ans, avait par inadvertance diffusé par streaming en direct le moment où il agressait sa partenaire enceinte pendant un jeu vidéo appelé Fortnite. Luke Munday avait frappé sa partenaire de 21 ans lorsqu’elle avait insisté à plusieurs reprises pour qu’il vienne manger le dîner qu’elle avait préparé pour lui.
John Saunders, expert en dépendance aux jeux vidéo, a déclaré au Sydney Morning Herald que les joueurs vidéo recourent souvent à la violence physique lorsqu’on leur dit d’arrêter leurs habitudes de jeu.
« C’est certainement courant. C’est ce que j’entends le plus souvent de la part des parents qui essaient de freiner les jeux en ligne de leurs fils. Ils sont accueillis par les mauvais traitements et l’agressivité », dit-il.
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