L’ancien leader de la Chine a-t-il lui-même reçu des organes de pratiquants de Falun Gong assassinés afin de prolonger sa vie ? Les internautes chinois ont jeté de sérieux doutes sur l’apparence plus jeune et l’amélioration étrange de la santé de la personne de 91 ans en question.
Gardez à l’esprit qu’il s’agit de l’homme – surnommé « crapaud » par les citoyens chinois – qui a provoqué l’emprisonnement et la torture de milliers de paisibles méditants, reconnus pour avoir un corps sain grâce à leur pratique.
Jiang Zemin a été le dictateur de la Chine de 1993 à 2003. En 1999, il a lancé une campagne violente et sanglante pour éliminer les quelque 100 millions de Chinois qui pratiquaient le Falun Gong, une pratique populaire et gratuite de méditation.
Même après qu’il eut quitté son poste, il contrôlait toujours l’armée en coulisse, et les méditants du Falun Gong étaient toujours sa cible pour l’éradication.
Des preuves sur tous les fronts
Un nombre incalculable de méditants détenus illégalement ont depuis lors été systématiquement assassinés pour leurs organes – chacun à la suite d’analyses sanguines – avant des transplantations programmées, comme l’indiquent les enquêtes bouleversantes.
Bai Shuzhong, ancien ministre de la Santé de l’Armée populaire de libération, a été secrètement enregistré lors d’un appel téléphonique : « À l’époque, c’était le président Jiang. Il y avait une instruction pour commencer cette chose, la transplantation d’organes », rapporte Epoch Times.
« Je l’ai entendu [Jiang] me donner l’instruction… de vendre des reins, de faire des opérations… », ajouta Bai.
En l’an 2000, il était clair qu’il se passait quelque chose de sinistre en Chine concernant les transplantations d’organes.
Le nombre de transplantations d’organes, presque nul auparavant, a atteint des sommets. De nouveaux centres de transplantation sont apparus partout, et les temps d’attente pour les nouveaux organes sont tombés à seulement une semaine, voire quelques jours, comparativement à d’autres pays où l’attente est habituellement calculée en plusieurs années ou plus.
Avant 2000, les organes destinés à la transplantation en Chine provenaient principalement de prisonniers exécutés, car il n’existait pas de programme national de don d’organes après la mort, et les chiffres étaient donc très faibles. Mais soudainement, en 2000, les taux de transplantation, malgré une prétendue réduction du nombre d’exécutions, ont augmenté de façon spectaculaire.
Derrière des portes closes
Les chercheurs indépendants David Matas, Ethan Gutmann et David Kilgour ont commencé à reconstituer les pièces du puzzle et sont finalement arrivés à la conclusion que le parti au pouvoir en Chine pillait les organes des pratiquants de Falun Gong à l’échelle nationale, un crime sanctionné par l’État qui se produit encore aujourd’hui.
Les enquêteurs ont fondé leur recherche sur des déclarations de témoins, des conversations téléphoniques enregistrées en secret, des analyses sanguines, des données hospitalières et une pléthore d’autres faits.
On a commencé à se faire une idée des horreurs perpétrées par le régime qui se déroulaient à huis clos, loin du regard du public.
Le 20 juillet 2006, Me Matas et Me Kilgour ont présenté les résultats de leur enquête dans un rapport intitulé Report into Allegations of Organ Harvesting of Falun Gong Practitioners in China.
« Nous avons conclu que le gouvernement chinois et ses agences dans de nombreuses régions du pays, en particulier les hôpitaux, mais aussi les centres de détention et les ‘tribunaux populaires’, ont mis à mort depuis 1999 un nombre important mais inconnu de prisonniers de conscience du Falun Gong », peut-on lire dans un extrait du rapport.
« Leurs organes vitaux, dont les reins, le foie, la cornée et le cœur, ont été saisis involontairement pour être vendus à des prix élevés, parfois à des étrangers, qui doivent normalement attendre longtemps des dons volontaires de ces organes dans leurs pays d’origines. »
Combien de hauts responsables du Parti, y compris leurs familles et amis qui souffraient de problèmes de santé, ont-ils obtenu des organes de pratiquants assassinés du Falun Gong ?
L’apparence rajeunie de Jiang fait soulever des sourcils
L’ancien dirigeant du PCC Jiang pourrait bien avoir un ou plusieurs de leurs organes, car son apparence rajeunie fait sourciller.
Le fait que Jiang Zemin n’ait pas assisté à la célébration de son 90e anniversaire en 2011 a alimenté les rumeurs selon lesquelles il était gravement malade, car il n’avait pas fait d’apparition publique depuis des mois.
En 2012, il a été vu au 18e Congrès du Parti communiste au Grand Hall du Peuple, dans ce qui était une rare apparition publique, soutenu par ses acolytes, car il pouvait à peine marcher seul.
Six ans plus tard, Jiang a été repéré au 19e Congrès du Parti communiste en octobre 2017, où son apparence plus jeune a fait sensation, car il avait manifestement l’air beaucoup moins fragile et rabougri.
Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce changement ? Les internautes chinois n’ont certainement pas manqué de le remarquer.
« Je me demande combien d’organes il a dû remplacer, pour se tenir au milieu de la scène », a écrit un internaute.
Un autre voulait connaître le secret de l’apparence plus jeune de Jiang. « Il rajeunit de plus en plus à chaque fois que je le vois », a écrit un commentateur sur Sina Weibo, une version chinoise de Twitter.
L’Internet chinois était obsédé par lui, même s’il faisait profil bas.
Ces commentaires portaient sur une apparition de Jiang où il était assis derrière l’actuel chef du parti, Xi Jinping, qui présentait son discours de trois heures et était censé être au centre de l’attention.
Des rumeurs de la mort de Jiang circulent sur Internet tous les deux mois, mais il était bien vivant et occupait un rôle actif de dirigeant non officiel au Congrès du Parti.
Le prélèvement d’organes vivants est effectué dans les hôpitaux officiels, y compris ceux gérés par l’armée chinoise, comme le 301 Military à Pékin. De nombreux hauts responsables du Parti visitent le 301 pour se faire soigner, y compris l’ancien chef du Parti Jiang.
Voir aussi, sur le 301 Military à Pékin :
– A Hospital for the Communist Party Hides Dark Secrets (Un hôpital militaire du Parti communiste chinois cache un secret effrayant)
Pour un rare témoignage oculaire du prélèvement d’organes vivants, jetez un coup d’œil au rapport bouleversant de la chaîne télévisée NTD.
Regardez la vidéo en anglais ci-dessous pour en savoir plus sur le prélèvement d’organes en Chine :
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