La police de Hong Kong a justifié lundi le recours pour la première fois à des canons à eau après plus de deux mois de contestation pro-démocratique, en blâmant des manifestants « extrêmement violents ». On apprend par Courrier International et Amnesty International que ces canons à eau ont été importés de France avec les notices nécessaires leur bonne utilisation.
C’est un geste considéré comme une escalade à Hong Kong: la police a utilisé dimanche des canons à eau contre des manifestants pro-démocratie, une première dans l’ex-colonie britannique secouée par des manifestations contre l’influence du régime communiste de Pékin.
Ces véhicules, qui n’avaient jusqu’ici jamais été utilisés par la police hongkongaise, ont été « importés de France en mai dernier » note le South China Morning Post. Les forces de l’ordre chinoises avaient jusqu’à présent affirmé ne vouloir avoir recours à cette technique de dispersion qu’en cas de « perturbation à grande échelle de l’ordre public ».
On retrouve aussi dans Courrier International et sur le site d’Amnesty International, que ces canons à eau utilisés par les forces de police du régime communiste chinois pour réprimer les manifestants pro-démocraties, ont été importés de France en mai dernier. Une infographie fournie avec, explique même les failles du camion lanceur d’eau anti-émeute Cerberus fourni par la France à la police de Hong Kong.
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