Le parti du Premier ministre hongrois Victor Orban a blâmé dimanche « l’incompétence » de l’opposition pour la panne informatique qui a obligé celle-ci à interrompre ses primaires, une panne que l’opposition attribue à une cyberattaque du gouvernement.
Les premières primaires jamais organisées par l’opposition en Hongrie ont dû être interrompues samedi au bout de deux heures en raison d’un afflux de connexions qui a provoqué une surcharge du système informatique et un arrêt du vote électronique.
Les dirigeants de l’opposition ont immédiatement blâmé M. Orban et son gouvernement, estimant qu’ils « avaient peur de voir des masses de gens exprimer leur opinion », et ont promis que le processus reprendrait lundi.
Le parti de M. Orban a répondu dimanche en appelant l’opposition à ne pas « blâmer les autres pour (son) incompétence ».
Les médias pro- gouvernement ont ignoré cette primaire
Et le principal quotidien pro- gouvernement le Magyar Nemzet, a lui aussi enfoncé le clou, parlant de « pur amateurisme » et d’« énormes problèmes d’organisation ».
La plupart des médias pro- gouvernement ont généralement ignoré cette primaire.
Victor Orban chef d’état…. fin de la blague…
Si vous êtes pas foutu de faire deux clics sur une page wikipédia.. ? https://t.co/1QOgEYJ9lu— Lùghsson ?? (@MrLughsson) September 14, 2021
C’est la première fois que l’opposition, qui jusqu’à présent se présentait toujours en ordre dispersé face à M. Orban, conduisant à chaque fois à la victoire de celui-ci, décide de s’unir pour présenter des candidats uniques.
Portés par des municipales prometteuses en 2019 et des sondages favorables, six partis allant de la gauche aux nationalistes se sont alliés pour tenter de battre le chef du gouvernement sortant aux législatives en avril prochain.
D’où cette primaire entre les cinq candidats en lice pour le poste de futur Premier ministre, et pour choisir les candidats dans chacune de circonscriptions.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.