Opposés à l’encordage de l’Arc de Triomphe à Paris, leur but était de « marquer le coup », alors ils ont escaladé le monument parisien avec une banderole tricolore. La police les a arrêtés, puis libérés.
Les faits se sont passés ce lundi 27 septembre. Deux jeunes ont réussi à escalader l’Arc de Triomphe à Paris. Sur l’une des faces du bâtiment, ils ont ensuite déployé une banderole portant les inscriptions : « Honneur aux soldats morts pour la patrie ». Les deux hommes ont estimé que cet emballage, une œuvre signée Christo, était une « insulte à la mémoire des soldats » morts pour la France et constituait un « saccage » du monument, ainsi que le rapporte Le Parisien. Ils voulaient aussi, par cet acte symbolique, faire un « clin d’œil » à l’éditorialiste Éric Zemmour.
Un acte qualifié d’« humain et patriote »
Les deux escaladeurs qui souhaitaient « marquer le coup à Paris », afin de « faire connaître leur art de vivre en province via les réseaux sociaux », dénotaient par leur tenue vestimentaire, indique encore le quotidien régional. Portant une tenue inappropriée pour cet effort physique, les deux jeunes gens étaient vêtus de vestons, chemises et cravates.
Ils ont déployé leur banderole tricolore, non sans avoir pris soin de réaliser une vidéo dans laquelle on peut voir l’un des deux hommes expliquer qu’il se trouve en ce moment « à l’intérieur de l’œuvre de Christo », désignant son acte symbolique d’« humain et patriote ». La vidéo a été publiée sur Twitter, notamment via le compte du média « Livre noir ». On y apprend que les auteurs des faits se nomment Arthur Chassaing et Antoine Schramm, de « simples étudiants tradis et patriotes en colloc’ », originaires de Sassenay, en Bourgogne.
« Un clin d’œil » à Éric Zemmour…
Sur la banderole, en dessous de l’inscription, on peut voir un « Z » rappelant le « N » napoléonien, « un clin d’œil » au chroniqueur Éric Zemmour ainsi qu’à « son principal groupe de soutien, Génération Zemmour », souligne Le Parisien.
Les deux Bourguignons ont été interpellés et placés en garde à vue. « On a été en cellule pendant quelques temps. Les policiers du 8e : adorables. Ils ont été très très corrects, c’est le moins qu’on puisse dire. Ils nous ont cité du Napoléon, évidemment », ont indiqué les deux auteurs des faits dans une seconde vidéo.
Un tweet de « Livre Noir » indique que les deux compères « écoperont d’une amende dont le montant n’est pas encore connu ».
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