« Près d’un lit sur cinq serait fermé dans les grands hôpitaux publics de France », soit 20 % de la capacité d’accueil, selon une enquête menée par Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique et du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Gabriel Attal a annoncé qu’une « enquête » serait menée, selon Libération.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a fait savoir que l’enquête porterait sur « l’ensemble des établissements de santé » du pays, à la suite de quoi « les chiffres seraient communiqués ».
Selon une étude menée par le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, un lit sur cinq est aujourd’hui fermé au sein de l’hôpital public. Notamment à cause d’un absentéisme accru et exacerbé par la crise sanitaire.https://t.co/e7xm9Z4rsI
— Midi Libre (@Midilibre) October 27, 2021
Une pénurie inquiétante
L’enquête, menée le 5 octobre 2021 par le Conseil scientifique et les directeurs de CHU, confirme que 20% des lits sont fermés faute de soignants. L’ampleur de la crise est révélée. Les secteurs les plus touchés sont : les infirmiers, les personnels dans les blocs, les kinésithérapeutes, les anesthésistes, le personnel de radiologie.
Un effet de l’épisode actuel est qu’il met en évidence toutes les erreurs et incohérences de l’organisation territoriale des hôpitaux publics en particulier des regroupements et réorganisations non faits ou pire à moitié faits .la sortie de cette crise va être difficile
— Cybersurgeon (@cybersurgeon_md) May 18, 2020
Le président du Conseil de direction de la Fédération hospitalière de France et maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux, a réagi sur BFMTV en ces termes : « C’est pire à l’automne 2021 que ça n’a jamais été, on voit partout ces chiffres qui nous alertent sur ce problème d’attractivité, de fidéliser les soignants, cette incertitude liée à l’épidémie alors que notre système de santé est en crise profonde ».
Patrick Pelloux, Christophe Prudhomme et Patrick Goldstein se sont exprimés afin de déplorer les conditions désastreuses dans lesquelles travaillent les urgentistes. #urgences #santé #hôpitaux #médecin #infirmier https://t.co/OTbFYWvIFd
— PERSPECTIVE Santé (@Persp_Sante) August 31, 2018
Ce constat est vécu un peu partout et à Lille le Docteur Patrick Goldstein a fait part au journal Parisien de son inquiétude profonde en « pointant un mal-être massif, une démotivation », expliquant les départs des soignants. Il précise à cet effet l’existence « d’une crise de valeurs ».
En plus de cette pénurie du personnel, l’absentéisme liée aux congés de maladie serait de 9,5% due à l’épuisement des soignants.
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