Jeudi 10 mars, Olivier Véran a présenté une « feuille de route soins critiques 2022-2025 ». Le ministre de la Santé a promis une hausse du nombre d’infirmiers dans les services de soins critiques et des milliers de créations de postes à partir de 2023.
Le nombre d’infirmiers par lits dans les services de soins critiques va être revu en hausse, ce qui se traduira par plusieurs milliers de créations de postes à partir de 2023, a indiqué jeudi le ministère de la Santé.
Dans la foulée d’un rapport commandé à l’inspection générale des affaires sociales (Igas), Olivier Véran a présenté une « feuille de route soins critiques 2022-2025 » aux fédérations hospitalières du public et du privé, selon un communiqué.
« Hausse des ratios »
Parmi les décisions annoncées par le ministre de la Santé, une « hausse des ratios » à « une infirmière pour quatre lits, de jour comme de nuit » sur un horizon de cinq ans a été entérinée dans les unités de soins intensifs.
Cela « représente environ 2800 équivalent temps plein », qui seront déclinés dans les prochains projets régionaux de santé que les agences régionales (ARS) déploieront à partir de 2023, a précisé son cabinet.
Des postes qui devront encore être pourvus dans un contexte de pénurie généralisée de soignants à l’hôpital.
« 1000 lits supplémentaires »
Pour les services de réanimation (qui accueillent les cas les plus graves), le principe d’une « trajectoire de hausse des ratios » est acté, mais fera d’abord l’objet d’une « évaluation de la charge en soins » d’ici 18 mois. Compte tenu des capacités limitées des écoles d’infirmières, « on ne peut pas encore y aller », a justifié l’entourage de M. Véran.
Par ailleurs, les infirmières arrivant en réanimation bénéficieront à l’avenir d’une « formation d’adaptation à l’emploi de huit semaines ». Ces mesures s’ajoutent à la « prime pérenne » de 100 euros nets par mois entrée en vigueur en janvier.
La « feuille de route » confirme en outre l’ouverture des « mille lits supplémentaires » promis début février par le ministre. À ceci près qu’il s’agira essentiellement de lits déjà « autorisés mais fermés pour manque de personnel » (environ 500) ou de « rééducation post-réanimation » (environ 500 aussi).
Quelques dizaines de lits sont également prévus pour un « rattrapage rapide » dans quatre régions sous-dotées (Bretagne, Pays de la Loire, Guyane, Mayotte). Au total, les capacités de réanimation passeront de 5080 lits – avant le Covid – à « plus de 6100 », selon le ministère.
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