OPINIONS

Il est urgent de contrer la propagande alarmiste de Pékin au sujet du COVID-19

novembre 19, 2021 21:51, Last Updated: novembre 19, 2021 21:51
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Le discours alarmiste de Pékin sur le Covid-19 est permanent, mais il peut être contré par des efforts ciblés. La communauté internationale ne devrait pas donner de crédit à la Chine lorsqu’elle prétend être le leader dans la lutte contre la pandémie.

Les médias d’État chinois ne cessent de véhiculer le narratif du Parti communiste chinois (PCC) sur le virus du SRAS-CoV-2. Il s’agit notamment de la prétendue efficacité des méthodes de confinement et autres traitements du régime. En réalité, ces méthodes continuent à véhiculer une peur exagérée permettant des mesures autoritaires telles que le confinement.

Par exemple, voici quelques-uns des points de propagande publiés par le porte-parole de Pékin, le Quotidien du Peuple, le 15 novembre :

  1. « La Chine a réussi à contenir des dizaines de résurgences sporadiques du Covid-19 au cours de l’année passée, assurant un équilibre entre la prévention des épidémies et le développement économique. »
  2. « La situation de la pandémie de Covid-19 à travers le monde reste grave, avec une augmentation des mutations du virus, et il n’y a pas eu de baisse significative du taux de mortalité associé à la maladie. »
  3. « L’insuffisance des mesures de prévention entraînera une résurgence de l’épidémie de Covid-19, et le nombre de patients gravement malades et de décès continuera d’augmenter, ce qui a déjà été constaté dans plusieurs pays. »
  4. « La Chine devrait s’en tenir à sa stratégie actuelle d’élimination des infections dues au Covid-19 en temps voulu. »

Disséquons et corrigeons chacun de ces quatre points de propagande.

La première affirmation ne peut pas être prouvée, car la Chine refuse de communiquer au monde extérieur les données cliniques et les statistiques liées au virus depuis début 2020. Et cette affirmation semble être contredite par les rapports des médias d’État chinois faisant état d’une reprise épidémique de Covid-19 dans le nord-est de la Chine ces dernières semaines.

« Le cycle actuel des épidémies de Covid-19 a touché 21 régions de niveau provincial. (…) Samedi 13 novembre, la Chine continentale a signalé 70 nouveaux cas de Covid-19 transmis localement dans six provinces, dont le Liaoning, le Hebei et le Heilongjiang. C’est ce qu’a déclaré dimanche la Commission nationale de la santé », selon le China Daily le 15 novembre.

Vous trouverez ci-dessous une représentation graphique de la propagation du « variant Delta » dans le nord de la Chine. Il ne s’agit en rien d’un « confinement réussi ».

Le deuxième point n’est qu’une affirmation alarmiste sans rapport avec la réalité (« la situation pandémique reste grave » et « pas de baisse du taux de mortalité »). À l’exception de certains groupes démographiques spécifiques, tels que les personnes âgées de plus de 70 ans et celles présentant des comorbidités, le taux de mortalité du Covid-19 est proche de zéro – il est inférieur au taux de mortalité de la grippe saisonnière. Et, bien sûr, il n’est pas fait mention des taux élevés de guérison des personnes traitées précocement avec des médicaments thérapeutiques tels que l’Ivermectine, l’hydroxychloroquine, la quercétine et les anticorps monoclonaux (Regeneron) – l’Indonésie et l’Inde n’étant que deux exemples parmi les nombreux pays qui ont administré efficacement l’Ivermectine aux citoyens infectés.

Le troisième point est également alarmiste (« Des mesures préventives inadéquates conduiront à une résurgence de l’épidémie de Covid-19 »). Bien entendu, l’article ne propose aucun inventaire des « mesures efficaces« , ce qui implique que les confinements et les injections forcées résoudront en quelque sorte le problème. Peu importe que l’efficacité des vaccins n’ait pas été celle annoncée à l’origine par les gouvernements et l’industrie pharmaceutique, puisque de plus en plus de personnes ayant reçu la totalité des injections/boosters sont infectées et hospitalisées. Jamais aucun des médias d’État chinois ne parle de l’utilisation de médicaments thérapeutiques pour un traitement prophylactique ni de mesures préventives, comme, par exemple, des doses quotidiennes de vitamine D, de zinc, de vitamine C et de quercétine, l’hydroxychloroquine étant recommandée pour les patients à haut risque (les « protocoles Zelenko« ). La promotion des « vaccins » semble être l’unique message acceptable.

Le quatrième point fait valoir que la Chine doit maintenir sa stratégie actuelle consistant à « contenir le virus ». Les mesures d’endiguement du PCC impliquent des vaccinations forcées, une « réponse rapide » aux nouveaux cas détectés, un isolement ciblé (confinement) et une traçabilité stricte des contacts – comme l’utilisation d’applications de surveillance sociale et de passeports vaccinaux pour suivre les mouvements des citoyens chinois. Mais ces mesures n’incluent apparemment pas l’administration précoce des médicaments antiviraux mentionnés ci-dessus. On a beaucoup appris de par le monde sur l’efficacité de l’administration précoce de l’Ivermectine en particulier, mais les médias d’État chinois n’ont jamais évoqué cette éventualité. Pourquoi ?

La réponse est que le PCC est en train de mener une guerre psychologique contre l’Occident. Le narratif alarmiste continu renforce les confinements autoritaires et les décrets de vaccination dans le monde entier et permet au PCC d’affirmer, sans preuve, que la Chine est à la pointe de la lutte contre le Covid-19. En réalité, l’effet le plus préjudiciable de la pandémie est sa militarisation et son instrumentalisation pour faire avancer l’objectif du PCC qui est d’asservir les populations à l’échelle mondiale en les conditionnant psychologiquement à un futur régime totalitaire communiste.

Selon les données de Worldometers, au 15 novembre, 5 118 809 décès ont été causés par le Covid-19. Ces données incluent un total de 4 636 décès en Chine communiste, un chiffre qui n’a pas changé depuis mai 2020. Les décès chinois sont étonnamment moins nombreux que ceux rapportés par des pays comme le Zimbabwe, l’Afghanistan, l’Arménie, la Moldavie et l’Irlande – qui ont tous une population ridicule comparée aux 1,4 milliard d’âmes en Chine.

Comment est-il possible qu’aucun nouveau décès chinois ne soit signalé à la suite de la récente propagation du variant Delta, comme indiqué ci-dessus ?

La raison en est que ce nombre fixe de décès renforce le faux récit selon lequel « les mesures sanitaires du PCC ont permis de vaincre le virus ». Et cette propagande fait partie de la guerre psychologique incessante visant à convaincre le monde de la « bienveillance et de la magnanimité » du PCC, alors que la Chine offre son « leadership en matière de virus » à d’autres pays, moyennant des coûts élevé !

Personnel médical effectuant des tests d’acide nucléique à Zhangye, dans la province chinoise du Gansu (nord-ouest), le 23 octobre 2021 – China OUT (Photo par STR/AFP via Getty Images)

Ce qui est désespérément nécessaire, c’est une offensive de contre-propagande coordonnée contre le narratif du PCC, qui offrira un énoncé clair des faits et des leçons apprises, ciblé pour contrer l’alarmisme initié dans les médias chinois et répété sans fin dans les médias occidentaux.

Voici quelques points qui doivent être abordés dans le cadre de cet effort :

  • Il devrait y avoir un maximum de discussions publiques sur l’efficacité prouvée des mesures préventives axées sur l’amélioration de la réponse du système auto-immun, par exemple, le protocole Zelenko.
  • L’efficacité d’un traitement précoce à l’aide de médicaments thérapeutiques tels que l’Ivermectine et les anticorps monoclonaux devrait faire l’objet d’un débat public maximal.
  • Une analyse criminalistique de tous les décès attribués au Covid-19 doit être menée pour distinguer ceux qui sont morts « de » la maladie et ceux qui sont morts d’autres causes, mais qui ont été déclarés « atteints » de la maladie. L’Italie semble l’avoir fait avec des résultats surprenants. Il est presque certain que les chiffres sont également exagérés ailleurs.
  • Pour contrer les efforts visant à imposer des vaccinations expérimentales aux individus, il convient de parler beaucoup plus largement des réactions indésirables aux vaccins Covid-19, en particulier chez les jeunes et les personnes en bonne santé par ailleurs. Les statistiques rapportées ici, dont 18 461 décès, sont scandaleuses et doivent être largement diffusées.
  • Les citoyens doivent faire pression pour que les entreprises pharmaceutiques cessent de bénéficier de l’immunité pour les vaccins contre le Covid-19 ; les gouvernements et les entreprises doivent également être tenus responsables des effets indésirables dus aux vaccins décrétés.
  • Il faut élargir le débat public sur le Code de Nuremberg et l’utilisation forcée de « vaccins » expérimentaux. Le premier point de la déclaration se lit comme suit : « Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir : qu’elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision. »
  • Il faut que le public discute au maximum de la signification du serment d’Hippocrate et de l’adhésion des médecins à ce serment, dans le cadre du traitement des patients infectés par le virus SAR-CoV-2. Les organismes fédéraux et étatiques de réglementation médicale doivent réévaluer leurs interventions permanentes entre le patient et le médecin dans la prescription/autorisation des protocoles de traitement du virus.
  • Il est nécessaire de procéder à un réexamen public complet de l’éthique médicale en raison des pratiques autoritaires décrétées par les autorités fédérales, étatiques et locales, qui ont été suivies aveuglément par les médecins, en particulier dans les grands hôpitaux et les institutions médicales.
  • Les effets délétères des confinements à long terme sur la vie des gens, notamment l’augmentation des taux de suicides, de consommation de drogues et de faillites d’entreprises. Ces questions doivent être largement débattues dans le contexte d’un virus dont le taux de survie des personnes n’ayant pas atteint l’âge de la retraite et ne présentant pas de comorbidités est supérieur à 99,9 %.
  • Enfin, le fait est que le virus SRAS-CoV-2, comme d’autres coronavirus tels que le virus du rhume, ne peut pas être éradiqué ou contenu, mais que ses effets néfastes peuvent être atténués et prévenus efficacement pour la grande majorité des gens en améliorant le système de réaction auto-immune et en traitant rapidement l’infection avec des médicaments thérapeutiques antiviraux éprouvés.

Stu Cvrk a pris sa retraite en tant que capitaine après avoir servi 30 ans dans la marine américaine dans diverses fonctions d’active et de réserve, avec une expérience opérationnelle considérable au Moyen-Orient et dans le Pacifique occidental. L’éducation et l’expérience qu’il a acquises en tant qu’océanographe et analyste de systèmes lui ont permis d’être diplômé de l’Académie navale des États-Unis, où il a reçu un enseignement libéral classique qui sert de base à ses commentaires politiques.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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