Il existe un lien entre l’idéologie transgenre et le risque élevé de radicalisation violente : experts

Cette idéologie crée un état d'esprit paranoïaque et peut amener les gens à rejeter la responsabilité de leurs problèmes sur les autres et sur la société.

Par Petr Svab
23 avril 2023 03:21 Mis à jour: 4 mai 2023 18:04

Le mouvement politique qui s’attache aux questions du genre et du transgenrisme est traversé par une idéologie qui pousse ses adeptes dans leurs retranchements psychologiques. Elle les rend vulnérables à la radicalisation selon plusieurs experts des mouvements radicaux et de l’extrémisme religieux.

Les idéologies apportent une vision du monde simpliste et polarisante qui risquent d’enfermer ses victimes dans la paranoïa et la rage, expliquent-ils.

Ce phénomène s’est manifesté récemment lors d’incidents très médiatisés aux Etats-Unis.

Le 27 mars, six personnes ont été abattues, dont trois enfants, par Audrey Elizabeth Hale, à l’école Covenant à Nashville, dans le Tennessee. La police a révélé que cette personne se définissait comme transgenre.

Environ une semaine plus tard, un jeune homme de 19 ans était arrêté au Colorado pour tentative de meurtre, la police ayant trouvé chez lui les plans détaillés d’une série de fusillades visant des écoles. Il se définissait comme étant de sexe féminin, selon les médias locaux.

Toujours dans le Colorado, l’un des deux meurtriers impliqués dans la fusillade de 2019 à la STEM School Highlands Ranch, était Alec McKinney, âgée de 16 ans, une femme qui s’identifiait comme étant de sexe masculin.

Ces incidents ne constituent pas une tendance, mais ils pourraient être le reflet d’un problème plus profond.

Les enquêtes récentes révèlent que le potentiel de radicalisation est élevé chez les personnes transgenres.

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Les autorités ont identifié le suspect de la fusillade de l’école chrétienne de Nashville comme étant Audrey Hale, âgée de 28 ans. La police de Nashville a diffusé des images de surveillance, que l’on voit ci-dessus, le 28 mars 2023. (Département de la police de Nashville)

« Les jeunes transgenres [ou non-binaires] émergent comme le groupe le plus exposé au risque de RV [radicalisation violente]. Cela concorde avec les résultats d’une enquête menée pendant la pandémie, qui a mis en évidence des niveaux élevés de prévention de la RV et de détresse psychologique parmi les minorités du genre », indique un article basé sur une enquête menée en 2021 auprès d’étudiants d’universités canadiennes.

Les signes de stress psychologique chez les personnes transgenres sortent des chiffres habituels, les enquêtes indiquant qu’environ 30 % d’entre elles ont tenté de se suicider.

Problèmes mentaux sous-jacents

Selon les experts, si une personne, en particulier un enfant, exprime un malaise par rapport à son genre, la question doit être traitée de manière réfléchie, au cas par cas.

« Je veux m’assurer que les personnes qui continuent à avoir des problèmes avec la perception de leur corps puissent bénéficier d’une attention médicale et d’une prise en charge sérieuses de tous les problèmes émotionnels et psychologiques qu’elles rencontrent », a déclaré Philip Carl Salzman, professeur émérite d’anthropologie à l’université McGill. M. Salzman a consacré la dernière partie de sa carrière à l’étude de la question de la liberté et de l’égalité. Il a remarqué qu’au lieu de traiter les cas de transgenres individuellement, l’approche adoptée est devenue une approche collective de « politique d’affirmation du genre accélérée ».

Il considère que cette approche est en soi irresponsable.

« De nombreuses personnes transgenres présentent aujourd’hui des comorbidités psychologiques très graves. Beaucoup d’entre elles sont autistes, beaucoup d’entre elles souffrent de dépression profonde », a-t-il déclaré.

« Il y a une période de vulnérabilité à l’adolescence où les gens se sentent très perturbés », a-t-il ajouté.

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Des manifestants pro-transgenre à Chicago le 25 février 2017. (Scott Olson/Getty Images)

Pour certains, cela peut impliquer qu’ils vont se poser des questions sur leur identité sexuelle, mais « la grande majorité des jeunes qui disent qu’ils ne sont pas à l’aise dans leur corps changent d’avis une fois qu’ils ont passé le cap de l’adolescence », note-il.

Pourtant, on assiste aujourd’hui à une vaste campagne visant à généraliser le questionnement sur l’identité sexuelle, en particulier chez les jeunes, et à encourager le plus grand nombre possible de personnes à adopter un genre autre que celui avec lequel elles ont grandi.

« On les conditionne pour cela », a déclaré M. Salzman.

« Les enseignants les incitent à aller dans ce sens. Ils sont conditionnés sur les réseaux sociaux. Ces choses leur sont destinées, elles leur sont imposées ».

Lui et d’autres ont compris que cette vague du transgenrisme est le résultat d’une condition médicale légitime, la dysphorie de genre, c’est-à-dire un malaise extrême par rapport à son sexe inné, associé à un récit politique radical.

Nous contre eux

Le discours politique du transgenrisme postule que les personnes « de genre divers » ressentent une profonde incompatibilité avec les personnes qui acceptent leur sexe biologique, qu’elles sont encouragées à désigner par le terme de « cisgenre ».

« Il s’agit d’un modèle néo-marxiste qui divise la société en oppresseurs et en opprimés et qui caractérise les victimes comme étant innocentes et les oppresseurs comme étant maléfiques. Ainsi, les personnes qui se disent victimes se sentent justifiées dans leur haine de la catégorie supposée être les oppresseurs », a déclaré M. Salzman.

Ce paradigme a été appliqué par le marxisme à la notion de classe sociale. Les tenants de la théorie critique de la race (CRT) ont appliqué ce même paradigme au concept de race, le féminisme radical à la question des sexes, et la « théorie queer » l’applique à celle du genre.

Pour les adeptes de l’idéologie transgenre, la « cis-hétéro-normativité » est « l’ennemi qui veut les détruire », explique M. Salzman.

Ce type de vision du monde « alimente le ressentiment, la contestation, la haine et, potentiellement, la violence », ajoute-il.

« C’est un état d’esprit paranoïaque dans le sens où tous vos problèmes sont le résultat de ce que les autres vous font. Mes problèmes ne sont donc pas mes problèmes, ce sont des problèmes qui m’ont été imposés. »

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Une statue de Karl Marx dans le bâtiment de l’Université Corvinus à Budapest le 4 septembre 2014. (Attila Kisbenedek/AFP/Getty Images)

Beaucoup de parents qui ont du mal à accepter le changement de sexe déclaré de leurs enfants rapportent que ceux-ci parlent avec condescendance et ressentiment des personnes « cis » qu’ils identifient comme étant un groupe, en particulier lorsqu’ils sont avec leurs amis transsexuels.

« En général, les personnes ‘cisgenres’ sont considérées comme malveillantes ou indifférentes, quel que soit leur point de vue sur le sujet. Le fait d’être hétérosexuel, d’être à l’aise avec le genre qui vous a été assigné à la naissance et de ne pas appartenir à une minorité vous place dans la catégorie la plus négative aux yeux de ce groupe. Les opinions exprimées par ce groupe malveillant sont [dénoncées] comme étant phobiques et discriminatoires et sont généralement rejetées comme n’étant pas très éduquées », a déclaré l’un des parents, selon une étude de 2018.

Cette idéologie empêche ses adeptes de mener une vie équilibrée, selon Janice Fiamengo, professeure d’anglais à la retraite de l’Université d’Ottawa et spécialiste des idéologies radicales en matière de genre et d’études féministes.

« Je pense que le plus gros problème se situe du côté du ressentiment que l’idéologie victimaire produit invariablement. L’idéologie victimaire est fondée sur la croyance que le groupe auquel on appartient est le seul à être victime et que personne ne souffre autant que la victime (qui souffre d’une souffrance qu’elle pense être évitable) », a-t-elle expliqué par courrier électronique à Epoch Times.

« En cela, elle rejette la sagesse de la plupart des philosophies et religions du monde, qui enseignent que la souffrance fait partie de la condition humaine et qu’il est nécessaire de l’accepter pour être un être complet et sain ».

Précurseurs de violences

La dynamique oppresseur-opprimé est l’un des quatre éléments précurseurs de la violence politique, qui est un phénomène que l’humanité a connu à plusieurs reprises au cours du siècle, « sous le couvert de principes d’équité ». C’est ce qu’explique le cinéaste Curt Jaimungal, qui a documenté le phénomène de manière détaillée dans son documentaire « Better Left Unsaid » (Mieux vaut ne pas en parler).

Un autre précurseur, dit-il, est l’affirmation selon laquelle « il y a oppression car il y a inégalité entre les groupes ».

Dans ce contexte, les activistes transgenres pointent le plus souvent du doigt les taux de suicide élevés chez les transgenres ou vont faire référence à des cas isolés de meurtres de transgenres qu’ils dénoncent comme autant de preuves de l’existence d’un « génocide transgenre ».

M. Salzman rejette cette interprétation.

« L’idée d’une campagne visant à tuer les transgenres est complètement imaginaire et paranoïaque », dit-il.

Par exemple, en 2021, le meurtre d’une personne transgenre ou assimilée a été classé comme « crime de haine », ce qui laisse supposer que cette identification a joué un rôle dans le mobile du crime.

En 2022, 38 personnes transgenres ont été tuées dans des incidents violents, selon Human Rights Campaign, un groupe de pression LGBTQ.

Étant donné que les transgenres représentent environ 0,6 % de la population, le taux d’homicide dont ils sont la cible apparaît comme étant trois à quatre fois inférieur à celui de la population générale. Le groupe met toutefois en garde contre le fait que les données sont probablement incomplètes, car l’auto-identification sexuelle de la victime n’est pas toujours déclarée.

Dans les cas où l’on a pu en apprendre davantage, les circonstances les plus fréquentes du meurtre semblent liées à des cas de violences domestiques ou de prostitution, selon une analyse réalisée par Chad Felix Greene, de The Federalist.

Le troisième précurseur mis en évidence par M. Jaimungal consiste à dire que « le dialogue pacifique et la compréhension entre les groupes sont impossibles car la stratégie du groupe dominant est de conserver son pouvoir ».

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Scène du documentaire « Better Left Unsaid » de Curt Jaimungal. (Better Left Unsaid/Curt Jaimungal)

Les militants transgenres affirment généralement que la question ne peut être débattue car critiquer l’idéologie encourage les gens à rejeter les expériences des personnes transgenres comme autant de choses imaginaires, l’implication étant que cela augmente le stress psychologique de ces personnes et le risque de suicide.

Le seul fait de vouloir aborder la question sans acquiescer totalement à l’idéologie suscite généralement des accusations virulentes.

« Le fait de ne pas être d’accord revient à défendre un discours de haine, et la haine est considérée [par eux] comme l’équivalent de la violence », résume M. Salzman.

Le dernier précurseur est l’appel à la violence.

Le journaliste Andy Ngo a recueilli un certain nombre d’exemples de militants transgenres qui se sont livrés à des actes de violence, ont menacé de le faire ou ont prôné la violence en l’espace d’à peine deux semaines.

Bien que sporadiques jusqu’à présent, ces actes de violence semblent témoigner d’un milieu idéologique plus large.

Thomas York, titulaire d’un doctorat en études religieuses et ancien professeur de religion, de violence et d’éthique à l’université de Toronto, fait remarqué que la radicalisation de la communauté transgenre présente des similitudes avec la radicalisation islamiste.

Bien qu’elle ne soit pas religieuse en soi, l’idéologie transgenre répond à la « définition fonctionnelle de la religion », c’est-à-dire qu’elle remplit la « fonction sociale ou psychologique » d’une religion pour ses adeptes, a déclaré M. York à Epoch Times.

« Elle remplit un grand nombre de fonctions identiques. Elle a des rituels, une communauté, son propre sens du bien et du mal, sa propre moralité. En outre, elle partage les mêmes caractéristiques que les mouvements radicaux des traditions religieuses qui engendrent la violence religieuse », a-t-il ajouté.

Une fois que le dialogue a été abandonné comme solution, la violence est l’étape logique qui suit.

Soit ils estiment que changer les choses pacifiquement va prendre trop de temps, soit que cela ne va pas marcher, et que les choses étant tellement désespérées il est nécessaire de procéder à une « purge » de l’ancien ordre mondial, une purge violente », a-t-il expliqué.

La violence est alors présentée comme un acte d’abnégation.

« Ils se considèrent comme des martyrs, défendant une communauté marginalisée qu’ils estiment attaquée.

Cependant, l’individu a généralement besoin de sentir que la violence accomplira quelque chose, voire qu’elle sera approuvée.

« Ils ne naissent pas dans le vide. Ils sont encouragés par de nombreuses personnes qui, elles-mêmes, ne s’engageraient jamais dans la violence ».

La communauté peut désavouer publiquement la violence, mais l’approuver en privé ou sympathiser avec elle.

« La plupart des musulmans ne sont pas d’accord avec les terroristes qui commettent des attentats suicides, mais il y a un contingent suffisamment important au sein de l’islam qui y croit pour que cela encourage les terroristes à passer à l’action. Ils sont en fait vénérés par de nombreuses personnes au sein de leur communauté et c’est pourquoi ils se sentent encouragés à passer à l’acte », a-t-il expliqué.

L’acte terroriste lui-même n’a donc pas besoin d’accomplir grand-chose en soi, mais plutôt de « purger » symboliquement ce qui est perçu comme un mal.

« Ils ne peuvent pas éradiquer l’ensemble de l’ancien ordre mondial par eux-mêmes, alors ils le font par ce grand geste symbolique dont ils savent qu’il attirera l’attention », a-t-il déclaré.

La voie de sortie

Quitter un mouvement radical est souvent une expérience douloureuse, a déclaré M. York, qui se base sur son expérience personnelle en tant que militant radical pour les droits des animaux et l’environnement dans sa jeunesse.

« Faire partie d’un mouvement procure un sentiment d’euphorie. Vous y perdez votre identité et vous devenez membre de ce groupe, ce qui vous confère un sentiment de puissance », a-t-il déclaré.

« C’est donc un sentiment d’euphorie et on se sent très, très engagé. Mais en même temps, vous avez peur d’être excommunié ou purgé par d’autres personnes si vous ne vous conformez pas ou si vous dites soudain la mauvaise chose ».

Cela peut exercer une forte pression sur les membres, en particulier sur ceux qui n’ont pas vraiment de vie sociale ou professionnelle en dehors du mouvement.

« On se sent presque suicidaire parce qu’on a l’impression d’avoir perdu toute sa raison d’être », explique M. York. « La peur de faire cela les pousse à se conformer toujours davantage à cette idéologie restrictive. Et certains d’entre eux deviennent des « superactivistes » qui considèrent que leur rôle est de toujours passer au niveau supérieur, de surpasser les autres, de devenir des leaders.

D’après son expérience, à partir du moment où un membre a besoin du mouvement pour « se sentir utile et appartenir à une communauté », il n’en sortira pas facilement.

« Je pense que la seule façon de s’en sortir est de souffrir de ce que l’on appelle la déception existentielle. »

« Votre cœur est brisé quand vous voyez les échecs irréparables du mouvement et que vous comprenez que vous n’y avez plus votre place, ou que vous avez été expulsé du mouvement peut-être ».

C’est ce qu’il a vécu. Il défendait toujours les droits des animaux et les causes environnementales, mais il ne pouvait plus s’identifier à l’activisme. Il a été particulièrement déçu par les personnes qui introduisaient des idées marxistes dans ces mouvements.

« Je ne pensais pas vraiment qu’ils avaient leur place dans ces mouvements, mais j’étais le seul à le penser ».

À la fin, il a senti qu’il devait partir.

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Un transgenre membre d’Antifa attaque un militant gay qui tient des pancartes en faveur de la liberté d’expression à Los Angeles, Californie, le 10 octobre 2021. (John Fredricks/Epoch Times)

« C’est aussi tragique qu’une rupture après une relation très fusionnelle, mais on s’en remet », dit-il. « Tout comme un chagrin d’amour, cela se répare avec le temps. »

Il est en fait normal que les jeunes s’engagent dans des causes controversées.

« Quand on est adolescent, on se rebelle et on adopte une identité étrangère dont on finit par se défaire. C’est ce qu’on appelle l’individuation », explique-t-il, en référence au concept jungien.

Le problème d’une adhésion trop étroite à la cause transgenre est qu’elle peut avoir des conséquences à vie. La transition de genre est un long processus qui peut être extrêmement éprouvant pour la santé physique et mentale du patient, en particulier lorsqu’il s’agit d’une opération chirurgicale.

« C’est beaucoup plus complexe que de devenir un rocker punk. »

De la façon dont le mouvement se présente, cependant, il prétend précisément répondre à la pulsion d’individuation.

« Sur les réseaux sociaux, qui amplifient considérablement ce phénomène, les jeunes sont attirés par le pouvoir de ce mouvement parce qu’il est très convaincant », explique-t-il.

Si vous savez être à la hauteur d’une telle conviction, vous recevrez toute une quantité d’éloges et d’encouragements, ce qui est souvent une denrée rare à l’adolescence.

« Ce qui se passe dans cette communauté, c’est que l’on se sent obligé de s’y lancer à corps perdu et de s’engager à fond. Il y a des récompenses à la clé si vous allez dans ce sens », explique M. York.

La solution, selon lui, serait d’offrir aux gens « un paradigme alternatif » qui « doit être aussi fort que ce qu’il remplace ».

« En tant que militant, il est difficile de passer de cette expérience qui vous donne un sens suprême à la vie ordinaire, à la vie de tous les jours. Il est très difficile de faire cette transition », explique-t-il.

« Parce que la vie de tous les jours n’est pas gratifiante. Vous avez un travail ennuyeux, et il y a l’école ou les problèmes de la vie, et vous voyez les problèmes partout et ça vous pousse à devenir un activiste, et cela on n’en parle pas ».

L’alternative doit donc être plus intense et plus significative.

« Vous devez trouver quelque chose d’aussi puissant pour vous en éloigner, comme une autre foi, si vous voulez », ajoute-t-il.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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