Dans la nuit du 3 au 4 avril dernier, dans une résidence située rue Gabriel Péri à Saclas (Essonne), la chienne d’une jeune femme a été poignardée par le voisin de cette dernière. Une enquête a été ouverte.
Sayenn, une chienne croisée staff et boxer de deux ans et demi, a eu droit à un bien triste sort pour avoir attrapé un teckel. Le propriétaire du petit chien a asséné trois coups de couteau mortels à Sayenn, rapporte Le Parisien qui a pu consulter les déclarations de la propriétaire de la chienne.
« Elle est morte en quelques minutes après s’être vidée de son sang »
Les faits se sont produits à 2 heures du matin ce jeudi 4 avril. La maîtresse de Sayenn, une jeune femme de 28 ans, s’apprêtait à mettre la muselière à sa chienne pour la sortir quand le chien de son voisin est soudainement entré dans son appartement. Sayenn a aussitôt attrapé le teckel.
Les deux maîtres ont tenté de séparer les deux chiens, en vain. « Au bout d’à peine 20 secondes, il est sorti en disant qu’il allait chercher un couteau pour la tuer », poursuit la jeune femme. L’homme est effectivement revenu « avec un énorme couteau de cuisine ».
La jeune femme a bien essayé de protéger sa chienne en se couchant dessus, mais le voisin a quand même commis son acte. « Il l’a poignardée trois fois à la jugulaire. J’ai été touchée à la main. Je criais pour qu’il arrête. Elle a fini par lâcher, a titubé et elle s’est écroulée dans la salle de bains. Elle est morte en quelques minutes après s’être vidée de son sang », raconte-t-elle. Le teckel, lui, s’en est sorti indemne selon les parents de la jeune femme, ceux-ci n’ayant « constaté aucune blessure ». Un point que conteste le voisin.
Une enquête est en cours
Après ce drame, la maîtresse de Sayenn est allée porter plainte à la gendarmerie d’Angerville. Le voisin aurait fait de même, précise le quotidien francilien. L’association Stéphane Lamart a de son côté porté plainte auprès du procureur de la République du tribunal judiciaire d’Évry pour acte de cruauté sur un animal domestique ayant entraîné la mort. Elle s’est par ailleurs portée partie civile.
Pour le président de l’association, quand ce genre d’accident se produit, « la bonne réaction consiste à faire pression sur la gorge du chien. Comme il y a moins d’air dans la trachée, il finit par lâcher sa proie ». Selon le certificat de décès de Sayenn, la chienne présentait trois plaies profondes d’environ trois centimètres de large, relate Actu Essonne.
« La cavité buccale était également pleine de sang, ce qui indique une hémorragie au sein des voies respiratoires liée la plaie de perforation de la trachée et des carotides », précise encore l’association. Le parquet d’Évry-Courcouronnes a déclaré qu’une enquête était en cours.
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