Le député de La France Insoumise, Éric Coquerel, est visé par une plainte déposée par un policier suite à des faits de violence perpétrés sur le site Véolia d’Aubervilliers.
Les faits se sont produits ce lundi matin vers 7h30 sur le site Véolia de Seine-Saint-Denis alors que les policiers étaient présents sur place pour débloquer un dépôt de camion poubelle.
Selon BFM TV, le policier qui est brigadier a précisé ainsi dans sa plainte: « Monsieur Cocquerel avait ses poings fermés à hauteur de mon visage, il m’a porté un coup avec le dos de son poing fermé plus précisément à l’aide de ses phalanges. J’ai reçu le coup au niveau de ma pommette gauche. »
Le brigadier poursuit ainsi: « Je l’ai alors avisé verbalement qu’il m’avait frappé. Il disait, je cite: « non, j’allais tomber » ».
« Je précise que nous étions proches des autres manifestants, et que ni lui ni moi ne pouvions chuter au sol ou être déséquilibré. »
Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique. L’enquête est confiée à la sûreté territoriale.
Le policier doit se rendre à l’unité médico-judiciaire pour déterminer le nombre de jours d’ITT qui « n’est pas encore connu », a précisé le parquet de Bobigny.
Dans un communiqué diffusé sur Twitter, le député de La France Insoumise conteste les faits. « Je démens formellement cette accusation », a réagi Éric Coquerel. « Dès mon arrivée, je me suis retrouvé face à des policiers repoussant vivement les manifestants. La charge a été telle qu’elle a généré une forte bousculade, durant laquelle j’ai failli tomber à plusieurs reprises. »
« J’apprends avec stupeur qu’un policier aurait porté plainte contre moi (…) Je démens formellement cette accusation », déclare M. Coquerel.
Le député insoumis a reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat LFI à la présidentielle. « Un policier provocateur accuse Éric Coquerel de l’avoir frappé. Juste après, il s’est transformé en dragon bleu. À force de fumer des lacrymos ce policier s’est abîmé », a-t-il tweeté.
« Je démens ces accusations fantaisistes. Tout a été filmé et documenté », défend de son côté le député LFI Bastien Lachaud, « présent aux côtés d’Éric Coquerel à Aubervilliers ».
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