Encore traumatisé par l’agression qu’il a vécue le 8 août dernier à Nice (Alpes-Maritimes), le docteur Jean-Yves Ollivier, âgé de 80 ans, vient de recevoir un second coup en apprenant que son agresseur avait été remis en liberté.
Ce lundi 14 août, Mathieu B. comparaissait devant le tribunal correctionnel pour avoir agressé le docteur Jean-Yves Ollivier, rapporte Nice-Matin. Cet homme de 45 ans avait effectivement assené plusieurs coups au médecin qui venait le contrôler, rue Rossini à Nice, dans le cadre de son arrêt maladie. Blessé à la pommette et au poignet, le docteur avait bénéficié d’une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours.
Une justice « laxiste et irresponsable »
L’agresseur, qui a été placé en garde à vue la semaine dernière, a été mis en examen pour violences aggravées. Il a été auditionné en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel ce lundi. Mais afin de préparer sa défense, celui-ci a demandé le renvoi de son procès. Ayant obtenu gain de cause, il a été remis en liberté par le juge des libertés et de la détention et sera donc jugé le 12 février 2024.
Cette décision a provoqué l’indignation de Jean-Yves Ollivier. Le médecin estime auprès de nos confrères que la justice est trop « laxiste et irresponsable ». En attendant son audience, Mathieu B. n’aura cependant pas le droit d’approcher sa victime ni de quitter les Alpes-Maritimes.
« Harcelé sur les réseaux sociaux », il a déposé une seconde plainte
Pour l’heure, le docteur Ollivier préfère prendre ses précautions et essaye « de ne jamais rester trop seul ».
« Il me semble que c’est quelqu’un qui est dangereux. Je ne vois pas pourquoi il faut six mois de réflexion pour juger cette personne et l’empêcher de nuire. Cette histoire m’inquiète beaucoup », a-t-il expliqué au micro de CNews.
Il se dit par ailleurs « harcelé sur les réseaux sociaux ». « J’ai le droit à des insultes et on prétend maintenant que je suis un mauvais médecin. Pourtant, j’étais très apprécié sur les réseaux sociaux jusqu’à maintenant », assure-t-il. En raison de ces insultes, il vient de déposer une seconde plainte.
Le jour de la visite au domicile du quadragénaire, après avoir constaté que le bon état de santé de ce dernier ne nécessitait pas un arrêt-maladie, le médecin avait demandé à l’homme de signer un document attestant de cette visite médicale, indique France 3 Côte d’Azur. C’est à ce moment-là que le mis en cause avait frappé d’un coup de poing au visage le docteur, puis l’avait poursuivi tout en le frappant.
De son côté, l’avocat de l’agresseur a demandé une expertise psychiatrique pour son client. Celle-ci a été acceptée par le tribunal correctionnel, précise encore Nice-Matin.
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