AVERTISSEMENT : CONTENU SENSIBLE
Une mère du Missouri a partagé avec le monde les photos de son fils de 14 semaines après une fausse-couche. Les images de son bébé fragile et sous-développé (qui avait déjà un visage « parfaitement formé » ressemblant à celui de son frère) donnent maintenant une certaine idée à tous les parents qui ne savent pas s’il faut avorter ou pas.
Les photos prouvent à quel point un bébé peut-être étonnamment développé au cours du premier trimestre.
Il y a plus de quatre ans, Sharran Sutherland, 44 ans, était sous le choc lorsqu’un médecin a déclaré que son bébé n’était rien d’autre qu’un « déchet médical » et lui a proposé de pratiquer une dilatation et un curetage (D&C). Mais elle a choisi de respecter le caractère sacré de son utérus et a opté pour un accouchement provoqué. Elle ne voulait pas que le petit corps de son fils soit déchiré, et elle voulait le voir et le tenir une fois dans ses mains. Ce dont elle a été témoin s’est avéré être une profonde leçon pour plusieurs futures mamans, les guidant à choisir la vie plutôt que l’avortement.
Mère de sept garçons et quatre filles, Mme Sutherland a fait une fausse-couche pour un petit garçon en 2018. Elle et son mari, Michael, l’ont appelé Miran, ce qui signifie paix. Elle affirme que la vie de Miran, âgée de quelques semaines, avait un objectif plus important et a conduit plusieurs parents à changer d’avis.
« Miran leur a donné un visage pour leur bébé – il a changé tant de vies. C’était le but de Dieu pour lui », explique Mme Sutherland, de Marshfield, à Epoch Times.
« Je me souviens d’avoir tenu Miran dans mes bras… il était couché sur le dos, et sa bouche était ouverte. Je me souviens l’avoir regardé et m’être dit : ‘Oh mon Dieu, il a l’expression de notre plus jeune fils.’ Je ne pensais pas que c’était possible à cet âge. J’ai eu neuf autres enfants, mais je ne m’attendais pas du tout à cela. »
« Son visage était parfaitement formé et il y avait une ressemblance. Il n’était pas seulement un amas de cellules. Il y avait déjà une ressemblance faciale avec son frère. Ça m’a tout simplement époustouflée. »
Depuis, plusieurs femmes ayant perdu leur bébé et ayant subi un curetage ont pris contact avec Mme Sutherland. « On ne leur a même pas donné d’option, ou elles ne savaient même pas qu’elles pouvaient accoucher. Elles n’ont jamais pu voir leur enfant. Cela m’a tout simplement brisé le cœur. »
« J’ai eu des centaines de femmes qui m’ont contactée sur tous les aspects. J’en ai eu qui ont vraiment écrit des commentaires horribles, méchants… C’est juste le visage du mal. C’est juste le mal qui fait rage, parce que la vérité est exposée. J’ai senti que Dieu me protégeait pendant cette période. »
« Il n’était pas un déchet médical »
Mme Sutherland est tombée enceinte de Miran en 2018, et le couple était très excité. Ils sont allés faire une échographie à 11 semaines, et tout allait bien. Mais lors d’un autre rendez-vous avec le médecin environ deux semaines plus tard, ils n’ont pas pu obtenir un battement de cœur.
« Mon médecin n’a pas réussi à trouver un battement de cœur », se souvient la maman. « Elle ne l’a tout simplement pas trouvé. L’échographiste n’était pas là, alors elle a fait l’échographie. Elle semblait avoir du mal à la faire fonctionner. Elle m’a dit que je devais revenir le matin, quand le technicien en échographie serait là. »
« Je suis allée ce matin-là chez mon médecin, ils ont fait l’échographie… Et ils ont fini par me dire que le bébé était mort à environ 13 semaines et cinq jours. »
Le médecin a demandé à Mme Sutherland de venir pour une procédure de D&C, mais elle a refusé.
« Elle m’a demandé pourquoi. Je lui ai répondu que je voulais voir mon bébé. Je ne voulais pas que mon bébé arrive en morceaux. Je voulais accoucher et faire une dilatation et un curetage après. » Elle m’a dit : « Eh bien, nous allons devoir programmer un déclenchement », poursuit Mme Sutherland, ajoutant qu’elle ne savait pas que le déclenchement de l’accouchement était une option avant de faire connaître sa position au médecin.
Le médecin semblait irrité, car un curetage est « probablement plus pratique pour eux ». Mais ce n’est pas ce que Mme Sutherland voulait ou ce dont elle avait besoin, et lorsqu’elle a demandé ce qui serait fait après le déclenchement du travail, la réponse du médecin l’a mise en colère.
« Elle a dit : ‘Vous pouvez soit contacter un funérarium, soit nous pouvons éliminer le fœtus comme un déchet médical.’ Elle n’a pas dit ‘bébé’, c’est ce qui m’a fait sortir de mes gonds… Cela m’a rendu furieuse. Cela m’a juste blessé : le fait qu’ils considèrent la vie humaine comme un déchet médical. Je me fiche de l’âge qu’il avait, c’était mon bébé. Et il n’était pas un déchet médical. J’étais tout simplement sous le choc qu’elle ait répondu de la sorte. »
Juste après, le couple a quitté l’hôpital assez rapidement. On leur a dit que le personnel les contacterait pour leur communiquer une date et une heure pour l’induction. Essayant toujours de surmonter sa perte, la mère en deuil s’est rendue chez une de ses amies pour une autre échographie, où elle a subi un examen plus complet. Les résultats étaient les mêmes. Se sentant accablée, elle a raconté à son amie tout ce qui s’était passé.
« Je ne savais pas quoi faire. Je ne voulais pas que mon bébé soit jeté comme un déchet médical, mais je n’étais pas préparée à des funérailles. Mon amie connaissait des gens qui avaient enterré leur bébé et planté un arbre dans leur jardin. J’ai aimé cette idée. »
Mme Sutherland a appelé un entrepreneur de pompes funèbres et lui a fait part de ses réflexions sur l’enterrement du bébé dans sa cour et la plantation d’un arbre en souvenir, et il lui a demandé ce qu’elle ferait si sa famille prévoyait un jour de déménager. Après avoir réfléchi un moment, elle a décidé d’enterrer Miran dans une jardinière.
« Il m’a dit que le bébé avait moins de 18 semaines donc ils ne le considéraient pas comme un bébé et que, par conséquent, je pouvais techniquement faire de lui ce que je voulais. Et il a ajouté : ‘Ils devraient vous le remettre. Mais s’ils ne le font pas, alors vous souhaitez qu’il me soit remis, je vais aller le chercher, puis je vous le donnerai. Et vous pourrez faire ce que vous voulez de lui.’ »
« À ce moment-là, je ne croyais pas que l’hôpital allait me le rendre. Je suis allée à l’hôpital en pensant qu’en gros, je recevrais mon bébé dans une boîte de la part des pompes funèbres. »
L’accouchement de Miran
Transportant une petite boîte, le cercueil de son bébé, avec un verset biblique estampillé dessus, Mme Sutherland s’est rendue à l’hôpital au bout de quelques jours et l’accouchement a été provoqué. Son mari et sa belle-mère étaient à ses côtés. Pendant plusieurs heures, elle a attendu, sans médecin ni infirmière, puis elle a perdu les eaux.
« Cela m’a fait sursauter. Je savais que j’étais sur le point d’accoucher, et peu de temps après, j’ai senti quelque chose… Et son corps est sorti dans ma main. »
L’infirmière est arrivée à ce moment-là et lui a demandé de « le tenir juste comme ça ». Elle est sortie et est revenue pour couper le cordon ombilical. Mme Sutherland a été emmenée pour son opération de curetage. Pendant ce temps, son mari et sa belle-mère ont réussi à prendre quelques photos de Miran.
« Je me souviens que mon infirmière était extraordinaire. Mon infirmière était tout simplement merveilleuse. Elle a pris les empreintes de mains et de pieds de Miran… Elle a fait la carte de naissance pour moi, et elle l’a traité comme s’il était un bébé. »
L’infirmière de Mme Sutherland a également raconté son histoire personnelle : sa propre mère avait un bébé mort conservé dans un bocal, mais personne ne savait à qui appartenait ce bébé. L’infirmière a dit qu’elle n’avait aucune idée si sa mère avait perdu ce bébé ou non, mais sa mère a toujours été « très discrète à ce sujet ».
L’infirmière a suggéré que Mme Sutherland voudrait peut-être conserver temporairement Miran dans une solution saline faite maison jusqu’à ce qu’elle puisse l’enterrer.
« Il était complètement formé, il avait juste besoin de grandir »
Mme Sutherland a gardé Miran pendant près d’une semaine à son domicile, avant de l’enterrer dans un pot.
Dans l’idée de préserver le corps de Miran, elle a préparé une solution saline, l’a placé dedans et a gardé le bocal « tout au fond du réfrigérateur » pour que personne ne le voie. Le lendemain matin, elle s’est levé avant tout le monde et sortit le bocal pour le regarder. Elle était à nouveau émerveillée.
Elle raconte : « Je me souviens juste d’avoir été choquée à nouveau, en le regardant. J’étais émerveillée… J’ai commencé à l’examiner. Je l’ai sorti du bocal. Il avait une langue. Il avait des ongles. Il avait des doigts, des ongles, des ongles d’orteils… Il avait ses oreilles. »
« Il était complètement formé. Il avait juste besoin de grandir davantage. Et c’est ce qui m’a époustouflée. Et mes enfants l’ont vu, je ne le leur ai pas caché. Et nous l’avons pleuré. Je les ai fait s’émerveiller et le regarder, et nous en avons parlé.»
« C’est à ce moment-là que j’ai pensé qu’il y avait tellement de femmes qui se faisaient avorter. Elles pensent que ce n’est qu’un amas de cellules, qu’une masse, et que ce n’est pas encore un bébé. »
« C’est un tout petit, tout petit bébé. Et tout ce dont il a besoin, c’est de plus de temps pour grandir et se développer intérieurement, tout comme un bébé nouveau-né a encore besoin de grandir et de se développer. Ce n’est pas comme s’ils sortaient de l’utérus et qu’ils étaient des personnes à part entière… Alors ça m’a époustouflée. C’était un bébé. C’était un humain. C’était un frère. C’était mon enfant tout autant que n’importe lequel de mes autres enfants. »
Les Sutherland ont pris des photos pour témoigner « à quel point il était parfaitement formé », et pour se souvenir de lui.
Il leur a fallu presque une semaine pour trouver un grand pot pour l’enterrer. Le jour de l’enterrement, ils ont rempli le pot, dit une prière ensemble et enterré Miran. La famille a ensuite planté un hortensia sur lui.
« La vérité est en train d’être exposée »
Mme Sutherland a partagé les photos de Miran en ligne pour montrer à sa famille et à ses amis à quel point il était parfaitement formé. Il s’est avéré que la meilleure amie de la fille aînée de Sutherland, qui allait se faire avorter, a également vu les photos. Elle n’a tout simplement pas pu mettre fin à sa grossesse après cela.
« Cela a donné un sens à la vie de Miran… Elle a décidé de garder son bébé », explique Mme Sutherland, ajoutant que le nouveau-né était « tellement spécial », car les médecins avaient essayé de convaincre la jeune maman d’avorter. « C’est grâce à elle que j’ai décidé de partager Miran avec le monde. »
Voyant l’impact sur la vie, elle a saisi l’occasion pour parler davantage de l’avortement et du fait que de nombreuses femmes ne savent pas que « les bébés à ce stade sont des bébés ». Elle ne s’attendait vraiment pas à ce que le post ait l’impact qu’il a eu. « Ça a explosé », dit-elle.
Une femme du Royaume-Uni, enceinte de son sixième enfant, a contacté Mme Sutherland. La mère ne pensait pas pouvoir se permettre d’avoir un autre enfant. Elle était enceinte d’exactement 13 semaines – tout comme Sutherland l’était de Miran – et avait prévu un avortement.
Mme Sutherland raconte : « Elle a fondu en larmes. Elle ne savait pas quoi faire. Mais quand elle a vu ces photos, elle n’a pas pu aller jusqu’au bout. Elle est restée en contact avec moi, et elle m’envoyait des photos d’échographie au fur et à mesure que la grossesse avançait. Et elle a eu ce petit bébé… Un petit garçon qui est né en avril, quelques jours avant l’anniversaire de la perte de Miran. »
« Des femmes qui avaient avorté m’ont contactée, et j’ai pu leur parler. Elles étaient tellement bouleversées lorsqu’elles ont vu ces photos, parce qu’elles n’avaient aucune idée que leur bébé pouvait ressembler à cela… Cela m’a rendu encore plus furieuse. On leur a fait croire qu’elles ne tuaient personne, qu’elles ne faisaient rien de mal. »
Mme Sutherland dit que même si elle ne s’attendait pas à passer par l’épreuve émotionnelle qu’elle a traversée après sa fausse-couche, elle est vraiment contente d’avoir vécu cette expérience, et ne la changerait pour rien au monde. Elle se sent humblement touchée par le fait que son petit garçon, qu’ils n’ont jamais pu accueillir dans le monde, a « fait tant de bien. »
« Je sais que c’était son but, et je suis reconnaissante d’avoir pu l’aider. »
« Je crois que Dieu fait tout concourir pour sa gloire et qu’il contrôle tout, le bon comme le mauvais. Il y a une raison à tout. Je ne comprends peut-être pas tout, mais j’ai confiance dans le fait que, quoi qu’il arrive, il contrôle tout et voit la situation dans son ensemble. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.