Les propos de Gérald Darmanin sur le quinquennat d’Emmanuel Macron n’ont pas laissé indifférent. Le ministre de l’Intérieur a en effet déclaré qu’il pensait qu’« il n’y a pas un Français qui ne pense pas qu’il a été un bon Président de la République ».
Dans l’émission Questions Politiques sur France Inter et France Info, ce dimanche 7 février, Gérald Darmanin n’a pas tari d’éloges envers le président sortant, bien que celui-ci entretienne toujours l’ambiguïté sur sa candidature à l’élection présidentielle.
« Il a eu deux 33 tonnes durant son mandat »
Le parti LaREM a lancé, ce jeudi 27 janvier, une nouvelle campagne intitulée « avec vous » et le chef de l’État a obtenu les 500 parrainages nécessaires pour être candidat. De plus, s’il a déclaré ne pas vouloir participer au débat du premier tour, ses ministres, eux, s’expriment à leur aise sur son quinquennat, à deux mois du scrutin de l’élection présidentielle.
C’est notamment le cas de Gérald Darmanin, qui a évoqué le bilan d’Emmanuel Macron ce dimanche 7 février sur France Inter et France Info, déclarant qu’« il n’y a pas un Français », selon lui « qui ne pense pas qu’il a été un bon président de la République ».
« Il n’y a pas un Français qui pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président » : Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur.
Je pense qu’il a raison, c’est le seul Président qui a été capable de mépriser son peuple sans complaisance et sans se cacher. La dessus il est bon pic.twitter.com/WhNrhywvnA
— Carter john (@Carterj37919661) February 6, 2022
Le ministre de l’Intérieur a ajouté que le chef de l’État avait dû notamment faire face à deux crises de taille, celle « des gilets jaunes, qui a un petit peu inquiété une partie de l’opinion », ainsi que celle du Covid-19, les qualifiant de « deux 33 tonnes » à gérer, durant son mandat. « Regardons ce qu’il se passe aujourd’hui. Il me semble que le président est celui qui a permis à la France de traverser ces crises », a-t-il encore souligné.
Marine Le Pen reste « la plus dangereuse »
Gérald Darmanin estime en outre que pour Emmanuel Macron, l’adversaire « la plus dangereuse » reste Marine Le Pen. Il a d’ailleurs indiqué que sur le marché de Tourcoing, « on parle d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen », mais « on ne parle plus de la gauche socialiste, on ne parle pas de Zemmour ».
Ces termes, bien trop élogieux pour de nombreux internautes, ont déclenché une vague d’opposition sur les réseaux sociaux. Sur le plateau de Questions Politiques, ces propos ont même provoqué des rires.
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