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Il promène son chien et se fait agresser par un individu armé d’une hache : « J’ai été victime de la charia »

novembre 27, 2019 18:09, Last Updated: novembre 27, 2019 20:51
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Un auditeur de Sud Radio a raconté avoir été poursuivi par le propriétaire de la salle de prière islamique d’une petite ville qui s’en est également pris à son chien.

Ce mercredi, un auditeur de l’émission animée par André Bercoff sur Sud Radio a décidé de réagir à l’affaire de Noisiel, dans le cadre de laquelle un jeune homme d’une cité de cette commune de Seine-et-Marne a fait l’objet de plusieurs insultes et de message de haine sur Internet à la suite de la diffusion d’une vidéo de ses ébats sur les réseaux sociaux dans la soirée du 25 novembre.

Ce mardi, le mot-dièse #Noisiel a même été pendant un temps en tête des mots-dièse les plus relayés sur Twitter.

« Un certain nombre de gens ont commenté, d’abord sur la présence ou non d’homosexuels à Noisiel, à la façon d’une guéguerre de bandes. Il y avait aussi des tweets visant les personnes de la vidéo. Puis la vidéo est devenue virale », a expliqué Jérémy Faledam, co-président de l’association SOS Homophobie, dans les colonnes du Parisien.

« La nature des tweets et l’ampleur du phénomène permettent d’affirmer qu’il s’agit d’un problème d’homophobie dans les banlieues dans cette affaire, mais ce n’est pas le seul endroit où il y a de l’homophobie », ajoute M. Faledam.

L’affaire a pris une telle ampleur que Mathieu Viskovic, le maire de Noisiel, a choisi de s’exprimer publiquement : « J’ai une pensée pour ce jeune Noisiélien qui vit des moments difficiles. Il faut le protéger. »

Selon l’édile, le jeune homme a même été contraint de se réfugier dans sa famille à l’étranger.

« Cette explosion des menaces de mort à l’égard des homosexuels est liée à l’islamisation et à la charia »

Présenté sous le nom de Martin, l’auditeur de Sud Radio invité à s’exprimer ce mercredi a commencé par expliquer que le terme homophobie n’était selon lui pas adapté pour qualifier « les menaces de mort » dont le Noisiélien a fait l’objet, celles-ci relevant davantage de la haine que de la peur.

Il a ensuite décidé de faire « un aparté » en revenant sur la construction du terme islamophobie, pour lequel l’emploi du suffixe « phobie » lui paraissait cette fois-ci plus adapté.

« Je sais que c’est un terme qui n’est pas apprécié, mais la peur de l’islam, ça c’est quelque chose que je comprends », a-t-il expliqué.

« À mon avis, cette explosion des menaces de mort à l’égard des homosexuels est liée à l’islamisation et à la charia, c’est-à-dire au droit islamique », a-t-il ajouté.

« Il m’a poursuivi en essayant de me couper en deux »

L’auditeur a ensuite affirmé qu’il avait lui-même « été victime de la charia ».

« J’ai été victime d’une tentative d’homicide en promenant mon chien dans une petite ville de 5500 ou 6000 habitants. En passant devant chez quelqu’un – ce chien n’urine pas, ne défèque pas, je le précise –, ce chien prend un coup de pied. Je demande à l’auteur du coup de pied pourquoi il a fait ça. Je n’obtiens pas de réponse, le monsieur se dirige vers moi et me gifle », raconte Martin.

« Mon tort, je suppose, a été d’essayer de lui rendre cette gifle. […] Ce monsieur est rentré chez lui avant de ressortir avec une hache, pas une hachette, une vraie hache avec un long manche, et il m’a poursuivi en essayant de me couper en deux », ajoute-t-il.

« J’ai porté plainte pour tentative d’homicide et j’ai découvert que ce monsieur était le propriétaire de la salle de prière islamique de la commune. Je m’intéresse au sujet et je découvre que le chien pose un gros problème dans l’islam [si la question semble faire débat parmi les ulémas, certains musulmans considèrent toutefois cet animal comme impur et sale, ndlr], particulièrement le chien noir […] », poursuit Martin.

« N’ayant pas de nouvelles [de la plainte] au bout de quelques mois, j’écris au procureur de la République. Il m’a répondu en me disant que ce monsieur avait fait l’objet d’un rappel à la loi de la part des gendarmes et que les choses en étaient restées là. »

« […] Ce monsieur continue ses activités, il continue de pourrir l’ambiance de cette petite commune de laquelle j’ai déménagé », termine l’auditeur.

« Vous savez que la personne de Noisiel, qui a été vitupérée, persécutée à cause de son homosexualité révélée sur les réseaux sociaux, est partie à l’étranger. Elle a été obligée de quitter non seulement cette ville, mais apparemment la France. Il y a un vrai problème effectivement avec la justice, avec les sanctions », conclut André Bercoff.

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