Ile-de-France : des nouveaux Transiliens pourraient être interdits à la circulation à cause de nouvelles normes européennes

4 avril 2019 18:44 Mis à jour: 4 avril 2019 18:44

Des nouveaux trains de banlieue commandés par la région Ile-de-France et attendus cet été pourraient être interdits à la circulation. Pour cause, une nouvelle norme européenne.

Valérie Pécresse était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin ce 1er avril. Elle en a profité pour expliquer la situation ubuesque qu’une norme européenne pourrait lui empêcher de mettre sur les rails d’Île-de-France des transiliens déjà commandés et ayant coûté 1 milliard d’euros.

« Je commande des nouveaux trains car les transports sont dans un état épouvantable » expliquait lundi Valérie Pécresse sur BFMTV.

« Entre temps, les règlements européens ont changé. A partir de juin, les nouveaux trains que je commande n’auront plus l’autorisation de rouler et Bruxelles refuse de nous allouer une dérogation. Ce sont pourtant des trains de banlieue qui ne rouleront jamais sur des lignes internationales », déplore la présidente de la région Ile-de-France.

À partir du 16 juin, les trains mis en circulation devront répondre à de nouvelles consignes européennes telles que la hauteur des marchepieds ou la largeur des portes. Tous les trains mis en circulation après cette date et ne respectant pas les nouvelles consignes seront alors interdis à la circulation. Sur 240 nouvelles rames de Transilien commandées par la région francilienne une centaine de trains sera livrée en juin et pourrait être immobilisée.

La présidente de la région Ile-de-France a fait appel au Président de la République pour faure pression sur Bruxelles et obtenir une dérogation.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.