En Île-de-France, une dizaine de salles de sport du groupe « Magic Form » ont décidé de rester ouvertes malgré les nouvelles restrictions anti-Covid-19, classant certains zones en alerte renforcée.
Comme c’est le cas pour une dizaine de salles de sport en Île-de-France, à Epinay-Sur-Seine la salle était ouverte, ce lundi, malgré l’obligation de fermeture. Pour le gérant Guillaume Le Floch, la décision du gouvernement est injuste et préjudiciable, ainsi, « pour rallier la cause des Marseillais », il a décidé de ne pas fermer son enseigne.
« Aujourd’hui, il faut faire front face au gouvernement qui a pris une décision complètement déloyale vis-à-vis de notre activité en nous faisant croire qu’on est des salles à risque et que si vous voulez attraper le virus il faut venir chez nous alors que c’est totalement faux », dénonce-t-il, d’après Franceinfo.
Sur place, à propos de l’ouverture, des habitués ont déclaré : « Ça ne me dérange pas du tout qu’ils restent ouverts. Il y a assez de mesures pour, je pense, faire attention », déclare l’un d’eux. « Il y a ce qu’il faut pour nettoyer après chaque utilisation et avant chaque utilisation. Personnellement, ça ne me dérange pas. Le risque est le même partout, que ça soit dans un bar, en salle de sport, dans les transports, partout », explique un autre.
« Il faut faire front face au gouvernement » : en Île-de-France, des gérants de salle de sport refusent de fermer malgré les nouvelles restrictions anti-Covid-19https://t.co/DY0lmfFVnz pic.twitter.com/nJt4fkDKvy
— franceinfo (@franceinfo) September 29, 2020
À noter que si les salles de sport sont sommées de fermer en Île-de-France, les restaurants eux restent ouverts. C’est en particulier ce point qui indigne Guillaume : « La distanciation dans un restaurant, elle n’est pas respectée comme chez nous. Et surtout, nous, notre clientèle, on sait qui vient. Nom, prénom, numéro de téléphone, adresse. On a du produit désinfectant pour tous les appareils, alors que dans un bar, je ne pense pas qu’ils appliquent le même protocole que nous », affirme-t-il.
Malgré l’interdiction d’ouverture, Guillaume déclare ne pas redouter le passage de la police, et pour cause : « Si je reste ouvert, c’est pour ma survie financière. On doit être entre 30 et 50 % de pertes sur 2020, mais qui seront reportées aussi sur 2021, voire 2022. Quand un client résilie, ce n’est pas à un instant ‘t’ qu’on perd une échéance, c’est sûr, parfois, plusieurs années », conclut Guillaume.
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