La gerbe déposée par Marine Le Pen en hommage aux résistants de l’île de Sein a été retrouvée dans une poubelle, un reportage de l’émission Quotidien a permis d’en retrouver les auteurs.
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s’est rendue mercredi dernier sur l’île de Sein pour célébrer l’appel du 18 juin du général de Gaulle. N’étant pas invitée à assister à la cérémonie officielle, elle avait devancé l’hommage et avait déposé une gerbe de fleurs devant le monument des Forces Françaises Libres.
Le jeudi 18 juin au soir, l’équipe de l’émission Quotidien a retrouvé deux habitants de l’île qui se vantaient d’avoir déplacé, puis piétiné et enfin jeté à la poubelle le bouquet de Marine Le Pen. Le tweet de la vidéo a ensuite été supprimée par l’équipe de Quotidien, mais on retrouve les images dans l’émission de Jean Marc Morandini sur CNews.
« Avec mon vélo, j’ai été là-bas (au monument), j’ai ramené la gerbe au bistrot. Et tout le monde s’est amusé à piétiner gentiment », explique l’homme interviewé par Quotidien, avant d’avouer avoir jeté la gerbe à la poubelle. « Bien fait! » s’exclame-t-il. « Au début, on n’aurait pas piétiné (le ruban qui accompagnait la gerbe) s’il y avait une croix de Lorraine ou un symbole de la France Libre. Quand il y a écrit ‘Marine Le Pen’, ça ne veut rien dire pour nous », a-t-il continué.
Merci aux bobos de « Quotidien » qui, afin de ricaner d’un acte de vandalisme abject, nous ont permis d’en trouver l’auteur. Ce dernier ira, du coup, s’expliquer de cette profanation devant le tribunal correctionnel. ? https://t.co/ltTApf7RbI
— Rassemblement National (@RNational_off) June 19, 2020
« Merci aux bobos de ‘Quotidien’ qui, afin de ricaner d’un acte de vandalisme abject, nous ont permis d’en trouver l’auteur. Ce dernier ira, du coup, s’expliquer de cette profanation devant le tribunal correctionnel ». a-t-on pu lire le 19 juin sur le compte Twitter de Rassemblement national.
Marine Le Pen envisage également « une action en justice » contre le représentant de l’État pour ne pas avoir été acceptée à la cérémonie officielle, « une grave dérive constitutionnelle », un »abus de pouvoir » selon elle.
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