Dans un courrier adressé au président de République, le maire de Saint-Pierre-d’Oléron a fait part de sa décision de rouvrir les plages de sa commune à compter du 11 mai.
Malgré la décision du gouvernement de laisser les plages fermées, le maire de Saint-Pierre-d’Oléron, Christophe Sueur, a annoncé qu’il prendra un arrêté municipal pour rouvrir l’accès aux plages de sa commune, et ce dès le 11 mai. Une décision qu’il a adressée au président Emmanuel Macron et qu’il compte bien mettre en oeuvre.
Saint-Pierre-d’Oléron : Le maire annonce la réouverture des plages le 11 mai https://t.co/7iOWudJFCe pic.twitter.com/BOJAvqTHEo
— France Bleu La Rochelle (@Bleu_Rochelle) May 5, 2020
Dans son courrier, Christophe Sueur déclare : « Ce n’est pas par un coup de colère, ou de disgrâce, que je souhaite prendre cet arrêté municipal, c’est que je veux faire prendre conscience qu’aujourd’hui, on est en train de restreindre une population qui vit en bordure de mer, par inquiétude d’une population qui n’est pas là et qui risque de venir. »
Christophe Sueur explique également qu’il ne comprend pas que les balades en forêts ou dans les jardins publics soient de nouveau autorisées à partir du 11 mai et que les plages restent fermées. Il juge ainsi le déconfinement d’inéquitable : « Les plages restent nos jardins publics, nos parcs et nos jeux de loisirs, c’est un lieu de vie. »
« Il s’agit d’une nécessité, une mesure vitale, pour une respiration d’un air ventilé et pur », décrit-il.
Un détail cependant, l’ouverture des plages est du ressort du préfet du département, qui a compétence dans une bande des 300 mètres tout au long du littoral. Mais pour Christophe Sueur, pas question d’en rester là : « La notion de droit, ça va s’expliquer après le 11 mai entre la préfecture et moi-même, avec nos cabinets juridiques, et on verra ce que le droit dira », annonce-t-il.
Du côté du préfet de Charente-Maritime, Nicolas Basselier, ce dernier a expliqué que les arrêtés des maires pour lever l’interdiction d’aller à la plage sont illégaux et que toute personne qui se rendrait en bord de mer s’exposerait à être verbalisée.
Malgré tout, le maire de Saint Pierre-d’Oléron espère que des solutions seront trouvées « ensemble », d’ici le 11 mai, avec les services de l’État pour trouver des portes de sortie.
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