Ce lundi 21 novembre, Michel Onfray s’est exprimé sur l’immigration et notamment l’arrivée des migrants de l’Ocean Viking, dans une émission présentée par Laurence Ferrari sur CNews. Selon lui, on laisse venir ces bateaux de migrants dans une politique de « destruction d’un peuple, d’une culture et d’une nation ».
Le philosophe, essayiste et polémiste français Michel Onfray était l’invité de l’émission Punchline sur CNews. Il était notamment venu présenter son livre, Dieu ? Le philosophe et le rabbin, écrit avec son co-auteur Michaël Azoulay. L’occasion pour lui de revenir sur le thème phare de l’actualité : les migrants de l’Ocean Viking.
« C’est subventionné » : des grandes villes, comme Paris, « donnent de l’argent »
À propos des 26 migrants (sur les 44 pris en charge à l’arrivée de l’Ocean Viking à Toulon) ayant quitté leur structure d’accueil, Michel Onfray a expliqué que lorsqu’ils arrivent, ils ne fuguent pas. « Pour fuguer il faut faire le mur », a-t-il expliqué, soulignant que c’est ce qu’il avait fait quand il était pensionnaire. Or, « ils ne fuguent pas du tout, la porte est ouverte… » Il a poursuivi : « Ils s’en vont et puis l’affaire est réglée. Personne ne leur court après. Pour quoi faire ? Si on les récupère, qu’est-ce qu’il va se passer ? On ne va pas les arrêter, donc ils continuent. »
Selon le philosophe, d’autres bateaux vont encore arriver par vagues, « puisque tout est fait comme ça, c’est subventionné, et il y a même des grandes villes (la ville de Paris), qui donnent de l’argent en disant : ‘Venez, venez’ ». « Tout ça est très logique, c’est la grande politique de destruction d’un peuple, d’une culture et d’une nation. Il s’agit de faire un grand gloubi-boulga européen dans lequel on aura ‘des bras’ pas cher, parce qu’il va falloir casser le travail », s’est-il désolé.
Déplorant de surcroît que « des gens simples et modestes » qui travaillent, « ont des problèmes parce qu’effectivement on casse le marché, on casse le prix du travail », il a lancé : « Il ne faut pas s’étonner que Geoffroy Roux de Bézieux, puis par exemple Mélenchon, le Medef et la France insoumise, les socialistes, enfin tous les Maastrichtiens pensent la même chose, ils sont tous d’accord sur ce sujet ». « Il y a un moment donné où Mélenchon doit se dire ‘tiens je pense la même chose que le Medef, il y a un truc qui ne va pas’ », a conclu Michel Onfray sur le plateau de CNews.
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