Ce samedi 24 septembre, Eric Zemmour a écrit aux maires de régions rurales afin de les alerter sur le projet de répartition des migrants dans ces zones.
Le 15 septembre dernier, Emmanuel Macron s’adressait aux préfets et a annoncé un projet de loi sur l’asile et l’immigration. Il a alors évoqué la possibilité de répartir les migrants « dans les espaces ruraux », arguant que ceux-ci « sont en train de perdre de la population » et que« nous devrons fermer des classes, vraisemblablement des écoles et des collèges ».
Ce projet a immédiatement fait réagir des membres de la classe politique, dont Eric Zemmour qui a décidé de s’adresser personnellement aux maires ruraux par le biais d’un courrier électronique. Ce sont quelques 32.000 édiles de villages de moins de 5000 habitants qui ont reçu sa déclaration.
Le président de Reconquête ne mâche pas ses mots, dénonçant une fois de plus sur un ton alarmiste, le projet de « Grand Remplacement » : « Emmanuel Macron ne nie plus l’existence du Grand Remplacement. Il l’assume et il l’aime. Il veut l’organiser avec enthousiasme ».
Aussi, annonce-t-il sans ambages : « Un beau matin, votre préfet de département vous appellera pour vous signifier qu’il a 1000 ou 2000 migrants à répartir dans le département et que 300 reviennent à votre commune. Cela signifie que quelques semaines plus tard, des cars arriveront dans les rues de votre commune, que des hommes – car il s’agit la plupart du temps d’hommes originaires d’Afrique subsaharienne ou d’Afghanistan, âgés de 18 à 30 ans – s’installeront chez vous ».
Eric Zemmour poursuit sa déclaration en avertissant que ces arrivées seront sources de tensions dans les villages. Ceux-ci vivront, à leur tour, « le communautarisme, les tensions et la délinquance qui ont frappé bien des villes avant elles ».
Rappelant ses récents souhaits électoraux d’« encourager la natalité français dans la ruralité » et de « réinvestir les milliards de ‘la politique de la ville’ dans une politique de la campagne », Eric Zemmour assure les maires de son soutien.
« Je tenais à vous alerter sur ce funeste projet gouvernemental, mais surtout à vous assurer que vous me trouverez à vos côtés […] pour vous apporter tout notre soutien si demain votre commune venait à être désignée pour être repeuplée ».
Le 17 septembre dernier, le leader de Reconquête s’était rendu dans le village de Callac, dans le Finistère, pour une manifestation dénonçant l’accueil prochain d’un centre de migrants.
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