Alors que depuis le 7 janvier dernier, des incendies hors de contrôle sévissent autour de Los Angeles (Californie) et viennent de toucher le quartier d’Hollywood, plus de 100.000 habitants ont été évacués. Mais nombre d’entre eux ont été contraints de se séparer de leurs animaux de compagnie en les confiant à des refuges.
Au moins cinq grands foyers dévastent actuellement la région de Los Angeles, provoquant des scènes de chaos dans la deuxième ville des Etats-Unis. Et les feux progressent très rapidement, attisés par des vents violents soufflant jusqu’à 160 km/heure. Si les habitants ont été sommés de quitter les lieux rapidement, ils ont évidemment emmené avec eux leurs animaux de compagnie. Mais face à la précipitation, certains ayant trop d’animaux ou des animaux de trop grande taille se sont retrouvés dans une situation compliquée.
Les hôtels refusent certains animaux
De nombreux Californiens relogés dans des hôtels n’ont pas été autorisés à garder avec eux tous leurs animaux de compagnie, puisque ceux-ci ont une capacité d’accueil limitée concernant le nombre et le type d’animaux qu’ils acceptent par famille. Souvent, seuls les chiens et éventuellement les chats sont acceptés. Ces personnes ont donc dû confier les animaux refoulés à des refuges locaux. Cependant, en raison de l’afflux d’animaux dans ces refuges, ceux-ci se retrouvent confrontés à un manque de place.
Voir cette publication sur Instagram
C’est notamment le cas du refuge Pasadena Humane, qui indiquait ce jeudi sur son compte Instagram avoir accueilli plus de 300 animaux. « Pour nous aider, nous demandons à toute personne pouvant accueillir en toute sécurité un chien ou un chat pendant au moins une semaine de se présenter au bureau d’accueil de Pasadena Humane ou d’envoyer un courriel à foster@pasadenahumane.org », a écrit le refuge sur le réseau social, précisant ne pas avoir « d’historique » de la plupart des animaux dont ils ont désormais la charge. Toutefois, le refuge précise qu’en raison de la proximité des zones d’évacuation, il se prépare lui aussi à évacuer « si nécessaire ».
Appel aux dons
Quant aux animaux de grande taille, Pasadena Humane propose à leurs propriétaires de les emmener dans des centres équestres. Pasadena Humane, qui travaille avec des refuges de tout l’État de Californie, expliquait également ce jeudi sur Instagram que ceux-ci avaient offert d’accueillir les animaux qui étaient déjà sous leur garde, pour leur permettre de se concentrer sur la fourniture de ressources aux animaux déplacés.
En plus d’accueillir tous ces animaux, le refuge doit aussi faire face à un autre problème. « Nous commençons à voir beaucoup d’animaux arriver avec des brûlures et des blessures. Ces animaux sont traités en soins intensifs. Nous leur fournissons des médicaments contre la douleur, des soins des plaies, du liquide et de l’oxygène au besoin », précise en effet la publication Instagram. Le refuge a par ailleurs lancé un appel aux dons.
Une vétérinaire met à disposition son ancienne clinique vétérinaire
Des hôtels et des cliniques vétérinaires, de même que des centres de loisirs proposent aussi leur aide en mettant à disposition leurs locaux.
Sur ABC News, la vétérinaire Annie Harvilicz, qui a récemment déménagé de son ancienne clinique vétérinaire, explique être intervenue pour s’occuper des animaux touchés par les incendies en les accueillant dans ce lieu désormais inoccupé. L’idée lui est venue après avoir reçu la demande d’aide de son frère qui, contraint de fuir sa maison, s’est retrouvé dans un hôtel n’acceptant d’héberger que son chien, mais pas son chat ni son lapin.
« Il y a beaucoup de gens qui sont probablement dans la même situation que mon frère. C’est alors que j’ai commencé à faire savoir que nous pouvions accueillir des animaux », a déclaré Annie Harvilicz à ABC News. Si elle se réjouit de pouvoir rendre service, elle souligne être agréablement surprise de voir que nombre de personnes la contactent aussi pour lui proposer de l’aide.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.