Suite à l’incendie de l’usine Lubrizol, des traces d’hydrocarbures ont été trouvées dans le lait maternel.
Quelques jours après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le 7 octobre 2019, neuf mamans et futures mamans âgées de 25 à 35 ans avaient accepté le prélèvement d’échantillons de lait et d’urine en présence d’un huissier de justice au sein du CHU de Rouen.
D’après le site actu.fr, le 31 octobre, le laboratoire du CHU de Limoges en Haute-Vienne a révélé ses premières conclusions. Les résultats montrent la présence de traces d’hydrocarbures : éthylbenzène, toluène, xylène.
Après l’incendie de Lubrizol, des molécules d’hydrocarbures dans le lait maternel https://t.co/9kjleBDWmz via @actufr n ayez pas peur mangez vos legumes buvez le lait il ni y a pas de danger 10 ans on verra
— prince76 (@duval27110) November 2, 2019
« Dix fois plus d’éthylbenzène »
Saliha Blalouz, avocate de Rouen qui est à l’initiative de cette démarche, a également été volontaire. « J’ai dans les urines, dix fois plus d’éthylbenzène qu’une de mes amies qui est par ailleurs une des mamans qui a procédé aux tests de lait, et qui se trouvait au service de néo-maternité du CHU de Rouen, le jour de l’incendie, parce qu’elle venait d’accoucher d’une petite fille prématurée ».
« Sur l’ensemble du panel, il y a des molécules d’hydrocarbures en quantité variable. Soit ces présences sont liées à la pollution environnementale classique, soit nous constatons une chute des taux qui laisserait penser qu’il y a bien eu une exposition nocive », déclare Me Blalouz qui lance également un appel à d’autres femmes qui évoluent dans des villes industrielles comme Lille et Paris, afin qu’elles effectuent cette même démarche dans le but de comparer les résultats.
De nouveaux prélèvements seront réalisés dans les jours à venir et fin décembre.
Les neuf femmes concernées déclarent vouloir déposer plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui.
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