Alors que la cathédrale Notre-Dame de Paris était en proie aux flammes, des membres de L’Union nationale des étudiants de France (UNEF), se sont ostensiblement réjouis du drame qui se jouait en plein cœur de la capitale.
Ce lundi, deux membres des instances dirigeantes de l’UNEF – un syndicat étudiant marqué à gauche – n’ont pas hésité à exprimer publiquement leur indifférence face à la destruction d’un monument emblématique de l’histoire de France. Une histoire et une identité françaises qu’ils ont également dénigrées.
Des propos inadmissibles
Si elle a supprimé son compte depuis, les tweets publiés par Hafsa Askar ne sont pas passés inaperçus. Celle qui se présentait comme « membre du bureau national de l’Unef » sur Twitter a écrit : « Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris car je m’en fiche de l’histoire de France. »
« Les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois. Wallah vous aimez trop l’identité française alors qu’on s’en balek objectivement c’est votre délire de petits Blancs », a-t-elle poursuivi.
Des propos choquants rapidement épinglés par Romain Espino, porte-parole de Génération identitaire.
Si les déclarations de Hafsa Askar ont scandalisé de nombreux internautes, un autre membre de la direction de l’UNEF s’est laissé aller à des commentaires odieux sur les réseaux sociaux avant de les supprimer lâchement.
Se présentant comme « communiste et anti-révisionniste », Édouard Le Bert a fait preuve d’un cynisme consommé : « Ça y est drame national, une charpente de cathédrale brûle. »
Une plainte va être déposée
Même si les deux protagonistes de l’Unef ont rapidement effacé leurs tweets, l’affaire ne devrait pas en rester là puisque Gilles-William Goldnadel – président de l’association Avocats sans frontières – a déclaré qu’il allait les poursuivre en justice.
« Une présidente voilée, des camps racisés, et une membre de son bureau national qui moque la douleur du peuple français et insulte les blancs, moi je trouve l’Unef en parfaite cohérence. Avocats Sans Frontières portera donc plainte avec la même cohérence », a-t-il affirmé.
La présidente de l’Unef dans la tourmente
Très embarrassée par cette affaire, Mélanie Luce, présidente de l’UNEF, a d’abord essayé de défendre les membres de son bureau, victimes d’injures et de menaces sur les réseaux sociaux.
« Rien ne justifie d’insulter, d’harceler, de menacer de viol & de bien d’autres choses les personnes qui ne sont pas d’accord. Pour rappel le viol est un crime qui touche 16 % des femmes & détruits des vies, pas un étendard à brandir contre qqn avec qui on est en désaccord », a-t-elle écrit.
Interrogée par les journalistes du Figaro le 16 avril au matin, Mélanie Luce a confié qu’une réunion aurait lieu « dans les prochains jours » pour décider de l’avenir des deux membres du syndicat étudiant.
« On essaie de faire attention aux personnes qu’on recrute, mais notre objectif principal est aussi l’éducation populaire. Nous ne sommes pas là pour dire : ‘Tu as dit ça, donc tu t’en vas’, mais plutôt pour former nos militants ».
La responsable du syndicat étudiant reconnaît néanmoins que les « positions » exprimées par Hafsa Askar et Édouard Le Bert « ne sont pas celles de l’Unef », qualifiant les déclarations des deux membres d’« inacceptables, sur le fond et sur la forme ».
« La cathédrale représente un symbole pour tous les Français, qu’ils soient catholiques ou non. Elle reflète le travail de nombreuses personnes pendant 200 ans et on se désole évidemment de l’incendie d’hier soir. »
« Notre-Dame n’est ni pour les Blancs, ni pour les racisés, elle est emblématique pour tous », conclut Mélanie Luce.
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