Invité sur BFMTV ce lundi, le responsable de Debout La France a de nouveau fait part de ses doutes quant à la manière dont le « petit milieu politico-médiatique » considérait l’incendie qui a ravagé le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris, se disant « blessé » par les attaques dont il a fait l’objet après avoir émis l’hypothèse que les causes du sinistre pourraient être d’origine criminelle.
Présent sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin le 29 avril, Nicolas Dupont-Aignan est revenu sur les propos qu’il avait tenus au sujet de l’incendie ayant complètement détruit la charpente pluricentenaire de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Interrogé la veille sur France Inter sur le même sujet, le président de Debout la France avait déclaré : « Sans aucun doute, le pouvoir cache quelque chose ». Quelques jours auparavant, il affirmait déjà s’interroger sur l’hypothèse d’un attentat.
« J’ai posé cette question [sur les causes de l’incendie, ndlr] de manière innocente, sans privilégier aucune piste, du tout, […] et face à ça, ce qui est normal en démocratie, ce que tous les Français se posaient comme question, j’ai été […] attaqué, sali presque. On m’a traité de complotiste, on m’a traité de démagogue, on m’a traité de tous les noms, […] j’en ai été blessé », a expliqué N. Dupont-Aignan face à Apolline de Malherbe.
S’il n’a pas explicitement déclaré que le gouvernement dissimulait des éléments de l’enquête en cours, l’ancien membre de l’UMP a affirmé qu’il tenait pour acquis le fait « qu’il y ait quelque chose de pas normal » dans le dossier.
« Tout est fait pour me faire taire »
Revenant sur l’intervention de Benjamin Mouton – ancien architecte en chef des Monuments historiques en charge de la cathédrale Notre-Dame de 2000 à 2013 –, qui n’avait pas hésité à manifester son étonnement quant à la rapidité avec laquelle le feu avait pris dans la charpente sur le plateau de LCI, M. Dupont-Aignan a regretté qu’il soit parti en voyage à l’étranger « pour de longues semaines ».
« J’ai cherché à le joindre et il est parti, me dit-on, en Chine pour de longues semaines. […] Il a le droit bien sûr, mais j’aimerais qu’on l’entende. » Et l’ancien maire d’Yerres de souhaiter « que l’on sache tout ce qui s’est passé ».
« J’estime que, face à ce que je reçois dans la figure de la part du petit milieu politico-médiatique, je crois que tout est fait pour me faire taire », conclut le député de la 8e circonscription de l’Essonne, fustigeant le « malaise démocratique » qui accable le pays selon lui.
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