Si l’on ne sait toujours pas comment l’incendie qui a complètement détruit la toiture de Notre-Dame de Paris s’est déclaré, l’archiprêtre Patrick Chauvet a évoqué « un bug informatique » vendredi dernier.
Recteur de la cathédrale Notre-Dame, Patrick Chauvet a expliqué aux journalistes de l’Associated Press (AP) que l’incendie ayant ravagé la charpente de l’édifice religieux pourrait être lié à un bug informatique.
« Peut-être découvrirons-nous ce qui s’est passé dans deux ou trois mois », a-t-il ajouté sans donner davantage d’explications.
Alors qu’une enquête de police pour « destruction involontaire par incendie » a été ouverte par le procureur de la République de Paris, des sources judiciaires ont d’ores et déjà confié au Parisien que les investigations s’annonçaient difficiles. « Il est possible que l’on ne sache jamais qui est à l’origine de cet incendie », ont-elles déclaré.
« Un retard catastrophique dans l’identification du foyer de l’incendie »
Affirmant s’appuyer sur « des sources internes du personnel de la cathédrale », le site christianophobie.fr, qui recense quotidiennement les actes antichrétiens perpétrés en France et à l’étranger, indique que l’hypothèse du bug informatique pourrait être « la cause d’un retard catastrophique dans l’identification du foyer de l’incendie ».
Et le site de renvoyer vers le fil Twitter de Vivien Hoch, docteur en philosophie, journaliste et entrepreneur en communication et stratégies digitales. Selon lui, le système informatique mis en place par le Centre des monuments nationaux aurait désigné « comme lieu du départ de l’incendie le toit de la sacristie alors que le feu prenait déjà dans la charpente [probablement sous la flèche selon une vidéo amateur diffusée sur TF1 pendant le journal télévisé de 13h présenté par Jean-Pierre Pernaut le 19 avril, ndlr] ».
Le point sur ce que l’on sait de l’incendie de #NotreDame
• Oui il y a eu un bug informatique majeur dans l’alerte incendie, qui a fait perdre au moins 25 minutes cruciales.
• Le Centre des monuments nationaux est responsable de cette installation de sécurité.
— Vivien Hoch (@vivien_hoch) April 19, 2019
Vers 18h20, une première équipe se serait alors rendue « au lieu indiqué par le système de sécurité » sans rien trouver. Prise d’un doute, une seconde équipe entreprend ensuite de monter vérifier la charpente vers 18h40 et découvre qu’elle est la proie des flammes. « Un bug informatique majeur dans l’alerte incendie qui a fait perdre au moins 25 minutes cruciales », assure M. Hoch.
• ce bug a désigné comme lieu du départ d’incendie le toit de la sacristie alors que le feu prenait DÉJÀ dans la charpente.
• 18h20, une 1ère équipe de Notre-Dame s’est rendu au lieu indiqué par le système de sécurité et n’a rien remarqué.
— Vivien Hoch (@vivien_hoch) April 19, 2019
Des couacs dans la gestion de la cathédrale ?
Et l’ancien élève de l’Institut catholique de Paris de fustiger « la non-fiabilité du système d’alerte incendie », qui aurait « déjà été signalée à plusieurs reprises » d’après lui, sans que les Monuments nationaux ne réagissent.
• 18h40, dans le doute, une autre équipe de salarié de #NotreDame est montée vérifier la charpente. Elle était en flamme.
• La non fiabilité du système d’alerte incendie avait déjà été signalée à plusieurs reprises. Les Monuments Nationaux n’ont pas réagi.
— Vivien Hoch (@vivien_hoch) April 19, 2019
S’il n’émet aucune hypothèse quant à l’origine des flammes ayant réduit la charpente à néant, Vivien Hoch souligne que les poutres pluricentenaires n’auraient pu « brûler aussi facilement si le chantier, en creusant le toit pour s’installer, n’avait pas créé d’immenses appels d’air ».
L’Église, affectaire, le plus souvent est mise de côté, niée, voire moquée. Le CNMH, qui s’occupe par exemple de la visite des tours de #NotreDame, comporte en son sein des éléments radicalement et ouvertement anti-cléricaux.
— Vivien Hoch (@vivien_hoch) April 19, 2019
« Plus généralement, la gestion républicaine de Notre-Dame a fait les frais d’une sur-administration, d’une multiplicité d’intervenants, d’experts, de fonctionnaires, de comités, instituts Théodule… qui se battent entre eux pour leurs prérogatives dans une anarchie hautaine », conclut M. Hoch qui regrette que l’Église soit « le plus souvent mise de côté, niée, voire moquée ».
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