Heurts à Paris après la défaite du PSG : des responsables politiques réagissent

Par Epoch Times avec AFP
24 août 2020 13:04 Mis à jour: 24 août 2020 17:50

Voitures incendiées, vitrines de magasins cassées et vandalisées, bouteilles de verre et tirs des mortiers de feu d’artifice sur les forces de l’ordre… Face à ces débordements violents et démesurés, plusieurs responsables politiques de droite réagissent.

Dimanche 23 août, plus de 150 personnes, dont un tiers de mineurs, ont été placées en garde à vue à Paris après les incidents qui ont émaillé la soirée de la finale de la Ligue des champions perdue par le PSG. Au total, 158 personnes ont été interpellées pour « dégradations, violents ou jets de projectiles » et 151 placées en garde à vue, dont 49 mineurs, a annoncé lundi le parquet.

Seize agents des forces de l’ordre ont été blessés, 12 magasins attaqués, une quinzaine de véhicules dégradés, a indiqué de son côté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en dénonçant « la sauvagerie de certains délinquants ».

Défilés et rassemblements interdits jusqu’à mardi 6h

Pour prévenir de nouveaux incidents lors du retour des joueurs parisiens prévu dans l’après-midi, le préfet de police Didier Lallement a décidé d’interdire « les défilés et les rassemblements » liés à cette occasion « partout dans la capitale » jusqu’à 06H00 mardi. En outre, l’ouverture des bars, débits de boisons et restaurants situés dans le secteur du parc des Princes est interdite jusqu’à mardi matin.

 

Paris en otage

« Combien de temps les Français se contenteront-ils de condamnations a posteriori ? », s’est interrogée Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement Rachida Dati. Mme Dati estime que « Paris est aujourd’hui pris en otage entre une majorité de gauche qui refuse de sortir du déni face à l’explosion de la délinquance et un gouvernement qui court après les caméras de télévision mais n’agit pas ».

« Violences, saccages, pillages »

« Débordements permanents, violences, saccages, pillages, les Français sont indignés de ces exactions et de l’impuissance à les contenir », a réagi sur Tweeter Valérie Pécresse présidente ex-LR de la région Ile-de-France.

« Notre pays est malade de ce désordre perpétuel »

« Malgré ses annonces martiales, le gouvernement aura été, à nouveau, incapable d’empêcher ces scènes d’émeutes qui salissent le sport et ridiculisent l’autorité de l’État. Notre pays est malade de ce désordre perpétuel », a tweeté la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, pour qui « la multirécidive doit faire l’objet d’un traitement de choc, sans faiblesse ni excuse ».

« Ces barbares ne sont pas la France »

« Victoire ou défaite, tout est prétexte à casser. Révoltant. Ces barbares ne sont pas la France », a également réagi Éric Ciotti député LR des Alpes maritimes.

 

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