Alors que de nombreux débordements ont eu lieu dans plusieurs villes de l’Hexagone après les matchs de l’équipe de football algérienne, donnant lieu à des scènes de violence et de guérilla urbaines, Stéphane Ravier a enjoint la mairie de Marseille à faire preuve de fermeté pour garantir la sécurité des administrés.
Sénateur des Bouches-du-Rhône et conseiller municipal de Marseille, Stéphane Ravier (RN), a appelé le maire de la cité phocéenne à prendre un arrêté visant à interdire les drapeaux algériens dans les rues de la ville à l’approche de la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Dans une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux ce jeudi, l’élu fait état des nombreux débordements qui ont eu lieu après les victoires des Fennecs en quart et en demi-finale de la CAN.
« Nous sommes à quelques heures de la finale de la Coupe d’Afrique des nations qui opposera l’équipe du Sénégal à celle de l’Algérie [le 19 juillet à 21 heures, ndlr]. Les quarts comme les demi-finales se sont soldés par les mêmes violences, les mêmes dégradations et il y a fort à parier qu’à l’issue de la finale cette violence se déchaine encore », explique le sénateur des Bouches-du-Rhône.
« Contrairement à ce qu’a essayé de faire croire la presse, qui a parlé de manifestations bon enfant, le bilan à Marseille est très lourd. Dix policiers ont été blessés, du mobilier urbain a été incendié et même le commandant des marins-pompiers de Marseille [l’amiral Garié, ndlr] a porté plainte pour dégradation de véhicules », poursuit le membre du bureau politique du Rassemblement national (RN).
« Je demande au maire de Marseille de prendre l’arrêté municipal que j’ai moi-même proposé, à savoir l’interdiction de brandir dans les rues de la ville les drapeaux algériens car, de toute évidence, ils constituent un élément aggravant, un élément d’excitation supplémentaire qui conduit aux troubles à l’ordre public et à toute sorte de saccages, de pillages et de violences. Cet arrêté doit être pris, le préfet de police fera son métier avec ses hommes. La violence, les incendies, la haine de la France, ça suffit ! », conclut l’élu.
« Je pense aux propriétaires des voitures qui ont été incendiées »
Dans un entretien publié cette semaine dans les colonnes de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, le quadragénaire avait déjà affirmé qu’il était temps de « taper du poing sur la table » et de montrer aux fauteurs de troubles qu’il existait « une volonté de maintenir l’ordre ».
« Je pense aux propriétaires des voitures qui ont été incendiées. Je me mets à la place de cette famille marseillaise qui tenait à son véhicule parce que c’était le seul et qui n’a pas les moyens d’en acheter un autre », avait-il ajouté. « Dans les banlieues, il y a énormément de familles d’origine française, européenne et même maghrébine qui aspirent à vivre en paix et qui en ont ras-le-bol d’avoir un État aussi laxiste. »
« Quand on porte un maillot, on supporte une équipe, quand on brandit un drapeau, on adhère, on se revendique d’une nation – et en l’occurrence, ce n’est pas la nôtre. Ce n’est pas celle dans laquelle ces supporteurs vivent et dont ils bénéficient tous les jours – ils profitent notamment de ses largesses sociales. J’estime que ces drapeaux brandis participent à l’excitation et par là même, à l’augmentation du risque de troubles à l’ordre public. C’est dans ce cadre que je propose au maire de Marseille de l’interdire. »
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