Une femme de 23 ans était en chemin vers le tribunal pour essayer d’obtenir justice, après avoir été victime d’un viol dans le district d’Unnao, en Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde. Cinq hommes, dont deux de ceux qu’elle accusait, l’attendaient aux abords de son petit village pour l’asperger d’essence et la brûler vive.
Il était très tôt le matin du 5 décembre et elle a dû parcourir près d’un kilomètre en feu, en criant à l’aide, selon RFI, avant qu’un témoin n’appelle finalement les secours. Transportée dans un hôpital de New-Delhi, la jeune femme était brûlée sur 90 % de son corps.
Elle est décédée en fin de matinée le lendemain. « En dépit de tous nos efforts, elle n’a pas survécu », a déclaré le responsable des grands brûlés à l’hôpital de Safdarjung, à New Delhi, selon BFM TV, cité par Marie-Claire.
Avant de décéder, elle a reconnu deux de ses agresseurs comme faisant partie de ceux qui l’avaient violée et contre lesquels elle avait porté plainte en mars 2019. L’un d’eux venait d’être libéré sous caution.
« La déclaration de la mourante est une preuve très forte, et elle sera certainement utilisée. Avant de mourir, la jeune fille a fait une déposition devant un magistrat de sous-division, [affirmant] que ces cinq personnes l’avaient attaquée », a déclaré le chef de la police de l’Uttar Pradesh au Times of India.
Le gouvernement de l’Uttar Pradesh a annoncé une compensation de près de 32 000 € versés à la famille de la victime, en assurant que « tous les accusés seront arrêtés très bientôt ».
Juste avant cette tragédie, le pays était déjà sous le choc d’une autre terrible agression : une vétérinaire de 27 ans avait été violée et tuée le 27 novembre dans le sud du pays, à la sortie de son travail.
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