Ce samedi 25 novembre dans la cafétéria du centre commercial E. Leclerc d’Amboise (Indre-et-Loire), un couple de septuagénaires a été agressé au couteau par un homme de 54 ans. Les deux victimes ont été transportés à l’hôpital de Tours, le pronostic vital de l’une d’entre elles étant engagé.
Ainsi que le rapporte Actu 17, un homme de 78 ans et une femme de 73 ans ont été poignardés ce samedi par un homme armé d’un couteau de boucher, alors qu’ils se trouvaient à la cafétéria du centre commercial Leclerc, à Amboise. Les faits se sont déroulés vers 15 heures.
Le pronostic vital de l’une des deux victimes n’est plus engagé
Cette violente agression a blessé l’une des victimes à la tête et au thorax, alors que l’autre a reçu des coups de couteau au niveau du cou et du thorax. Toutes deux ont été prises en charges par les secours dès leur arrivée sur les lieux, puis transportées à l’hôpital de Tours où elles ont été opérées. Grièvement blessée, le pronostic vital de l’une d’elles était engagé ce samedi. Depuis ce dimanche, ses jours ne sont plus en danger.
Après avoir été maîtrisé « par un employé du restaurant, puis par les vigiles », souligne la procureure de la République de Tours Catherine Sorita-Minard, l’agresseur de ce couple a été interpellé. Il s’agit d’un homme d’origine marocaine.
Le suspect déjà défavorablement connu de la justice
À la suite de son interpellation, le mis en cause a été transporté vers l’hôpital Trousseau de Tours, avant d’être placé en garde à vue. Le médecin qui l’a examiné a en effet estimé que son état de santé permettait la garde à vue. Il doit être déféré ce lundi 27 novembre dans l’optique de sa mise en examen.
Une enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre » dans un premier temps, puis elle a été requalifiée en « tentative d’assassinat » car l’agresseur, qui a reconnu les faits, aurait prémédité son acte, selon le parquet. Par ailleurs, celui-ci est déjà défavorablement connu de la justice pour des infractions routières. De surcroît, il est suspecté d’avoir menacé son ex-compagne, ce qui lui a valu d’être placé sous contrôle judiciaire par le parquet de Tours, en octobre dernier.
Quant au mobile de l’agresseur, la procureure de la République a pointé des « explications peu claires ». « Il semble s’agir d’un différend que le mis en cause aurait avec les victimes. Le mis en cause n’était a priori pas alcoolisé au moment des faits », a-t-elle révélé.
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