« Barre-toi, sale sioniste de merde », « grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France, elle est à nous » avait proféré un manifestant contre Alain Finkielkraut pendant l’acte XIV des Gilets Jaunes le samedi 16 février. Selon Le Parisien, cet homme est connu des services de renseignement pour avoir évolué en 2014 dans la mouvance radicale islamiste.
Visage découvert, parfaitement identifiable avec sa barbe légèrement rousse, il a été, samedi, le plus virulent parmi les manifestants qui ont injurié Alain Finkielkraut dans le quartier Montparnasse, en marge de l’acte 14 des Gilets jaunes. « Tu es un haineux et tu vas mourir, tu vas aller en enfer » l’entend-on dire au philosophe sur l’une des vidéos devenue virale sur les réseaux sociaux.
Selon Le Parisien, cet homme est connu des services de renseignement pour avoir évolué en 2014 dans la mouvance radicale islamiste. Mais il n’a jamais fait l’objet d’un suivi au titre du Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
Le parquet de Paris a annoncé dimanche avoir ouvert une enquête sur les injures antisémites adressées samedi au philosophe et académicien Alain Finkielkraut en marge d’une manifestation de « gilets jaunes », alors que l’intéressé a dit qu’il ne porterait pas plainte, se disant « ni victime ni héros ».
Cette enquête préliminaire a été ouverte pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, écrit, image ou moyen de communication électronique », a précisé le parquet. Les investigations sont confiées à la BRDP (Brigade de répression de la délinquance à la personne).
Dimanche soir, le manifestant radicalisé n’avait pas encore été interpellé.
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