Des saisies de drogues synthétiques d’une valeur de plus d’un milliard de dollars (950 millions d’euros) ont été réalisées en Asie du Sud-Est lors d’une vaste opération policière internationale en juillet et en août, a annoncé mercredi Interpol.
Mobilisant les polices d’Australie, du Cambodge, de la Corée du Sud, de Birmanie, de la Thaïlande, des Etats-Unis et du Vietnam, cette opération baptisée « Lionfish Mayag II » s’est déroulée du 22 juillet au 7 août et a permis l’arrestation de 29 personnes et 58 saisies de produits stupéfiants.
« Le trafic de drogue reste la pierre angulaire de la criminalité transnationale organisée », a déclaré dans un communiqué Jürgen Stock, le secrétaire général de l’organisation internationale de police criminelle dont le siège est à Lyon.
Pilules de Yaba, métamphétamine, kétamine…
Parmi les drogues saisies, 139 millions de pilules de Yaba, un stimulant addictif contenant de la métamphétamine et de la caféine, ont été retrouvées « dissimulées dans de gros camions, notamment dans des boîtes à outils fixées sur les côtés des véhicules » par les autorités de la Thaïlande, du Vietnam et de Birmanie.
Dans ce dernier pays, 13,5 tonnes de cyanure de sodium, précurseur de la méthamphétamine et de l’ecstasy, ont été retrouvées « enfouies » dans des barils de 55 kilos chacun.
Drogue « déguisée » en café ou thé commercial
Quelque 2,3 tonnes de méthamphétamine en cristaux ont également été saisies sur un navire au large des côtes birmanes. Conditionnée pour ressembler à du café commercial provenant de Côte d’Ivoire, la drogue était destinée à la Malaisie.
Les autorités cambodgiennes ont quant à elles intercepté 200 kg de kétamine « déguisée en thé commercial », introduite clandestinement par deux ressortissants chinois, selon la même source.
Depuis 2013, les opérations « Lionfish » ont généré des saisies d’une valeur de 4,65 milliards de dollars (plus de 4,2 milliards d’euros) et plus de 5.600 arrestations dans 108 pays.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.