Interrogé sur Franceinfo, le journaliste Jean Quatremer s’en est pris aux peuples européens en général et aux citoyens italiens en particulier, traitant de « crétins » les électeurs de la Ligue, le parti du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini.
Journaliste à Libération, Jean Quatremer couvre l’actualité européenne depuis près de 30 ans.
Soutien d’Emmanuel Macron – il avait fait un don au parti En Marche ! pendant la campagne présidentielle –, M. Quatremer n’a pas hésité à faire étalage de ses convictions sur le plateau de l’émission La faute à l’Europe ? diffusée le 30 décembre.
Particulièrement remonté, le journaliste s’en est pris au « Peuple » de façon générale, accusé de « mal voter » et de soutenir des candidats « d’extrême droite ».
Très critique, Jean Quatremer n’a pas hésité à qualifier de « crétins » les électeurs italiens plébiscitant Matteo Salvini – le ministre de l’Intérieur et vice-premier ministre de la Botte qui est aussi secrétaire fédéral de la Ligue, un parti jouissant d’une belle cote d’amour en Italie.
« Qu’ils assument ! En Italie, ils sont 60 % à voter pour des partis comme la Ligue. Je ne supporte plus cette façon de parler des peuples : les citoyens sont des gens intelligents, ils ont accès à la connaissance, ils ont accès à Internet, c’est la société de la connaissance. Mais on va dire : ‘Ah ! les pauvres, ils sont perdus !’. Non, ce sont des crétins ! »
Si Matteo Salvini bénéficie d’une popularité remarquable auprès de ses compatriotes depuis son arrivée aux affaires en juin 2018, récoltant vivats enthousiastes et chaleureuses accolades à chacune de ses apparitions publiques, Jean Quatremer estime pour sa part que « l’Italie vient de se jeter dans les bras de clowns xénophobes ».
Un mépris que Jean Quatremer ne réserve pas seulement à nos voisins transalpins, puisqu’il considère que l’Autriche, la Hongrie, la Pologne et la Roumanie « se transforment en régimes autoritaires ».
Mais le courroux du journaliste de Libération dépasse les frontières de l’Europe et s’abat également sur l’Amérique de Donald Trump et le Brésil de Jair Bolsonaro, ce dernier – qui sera intronisé le 1er janvier – étant tout bonnement qualifié de « fasciste » !
Un dédain universel qui n’épargne d’ailleurs pas les « gilets jaunes », M. Quatremer décrivant les membres du mouvement comme des « beaufs […] largement d’extrême droite » dès le début du mois de novembre avant d’enchaîner les tweets pleins de morgue contre les manifestants.
Loin de toute mesure, l’auteur du livre Les salauds de l’Europe n’hésite pas à livrer régulièrement ses opinions sur la mobilisation, ponctuant son compte Twitter d’un véritable déchaînement d’injures et de mépris envers les manifestants.
Le 29 décembre, le correspondant de Libération comparait de nouveau les « gilets jaunes » à « un mouvement de beaufs poujadistes et factieux » après les avoir qualifié de « fascistes jaunes » quelques jours auparavant.
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