La conversion à l’islam d’une ex-otage italienne libérée par le paiement d’une rançon fait polémique

Par Epoch Times avec AFP
12 mai 2020 10:32 Mis à jour: 13 mai 2020 14:04

La justice italienne enquête sur les menaces contre une jeune humanitaire enlevée en 2018 au Kenya et récemment libérée, qui s’est convertie à l’islam durant sa détention, rapportent mardi les médias.

Le parquet de Milan (nord) a ouvert une enquête et des véhicules des forces de l’ordre patrouillent aux alentours de son domicile après les insultes et menaces reçues par Silvia Romano sur les réseaux sociaux en raison de cette conversion. Elle a été accueillie dimanche à Rome par le Premier ministre Giuseppe Conte, voilée. Elle a assuré s’être convertie librement à l’islam durant sa détention.

« Avez-vous jamais entendu parler d’un juif qui, libéré d’un camp de concentration, se soit converti au nazisme et soit rentré à la maison dans un uniforme des SS », écrit pour sa part lundi Simone Angelosante, maire de la petite ville d’Ovindoli et conseiller régional de la Ligue dans les Abruzzes (centre), évoquant la conversion de la jeune femme.

Les médias italiens assurent que le gouvernement de Rome a payé une rançon pour obtenir la libération de Silvia Romano enlevée le 20 novembre 2018 dans un village du sud-est du Kenya par un groupe armé qui avait ouvert le feu sur les habitants et blessé cinq personnes.

Les chiffres évoqués par la presse varient de 1,5 million à 4 millions d’euros, le gouvernement démentant comme d’habitude avoir payé une rançon. Silvia Romano, 24 ans, travaillait au moment de son enlèvement comme bénévole dans un orphelinat. Selon les médias, l’ONG humanitaire pour laquelle elle travaillait n’avait pas pris de mesures de sécurité suffisante pour la protéger.

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