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Italie : le gouvernement veut revenir sur la loi imposant la vaccination obligatoire pour les enfants

août 30, 2018 20:50, Last Updated: août 30, 2018 20:50
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C’était l’une des promesses de campagne de la Ligue et du mouvement 5 étoiles : repousser l’obligation vaccinale adoptée par le gouvernement précédent. Début juillet, le Sénat a ratifié un amendement destiné à repousser d’un an la vaccination obligatoire pour les enfants.

Cet été, la chambre haute du Parlement italien a voté en faveur d’un amendement repoussant d’un an la vaccination obligatoire adoptée par le Parti démocrate en juin 2017.

Une proposition qui fait écho aux promesses de campagne des deux partis à la tête du pays depuis le 1er juin : la Ligue de Matteo Salvini et le Mouvement 5 étoiles de Luigi Di Maio.

Pendant la campagne électorale, le leader de la Ligue – devenu ministre de l’Intérieur depuis – avait déclaré que les 10 vaccins obligatoires étaient « inutiles » et « dangereux ».

Un décret du gouvernement précédent obligeait en effet les enfants à recevoir 10 vaccins (dont le tétanos, la coqueluche, les oreillons, la varicelle, la poliomyélite et la rougeole) pour être admis en collectivité.

Une mesure que le gouvernement précédent avait prise au nom de la protection des enfants qui ne pouvaient pas être vaccinés pour des raisons médicales.

Photo d’illustration. Crédit : Joe Raedle/Getty Images

Afin d’inscrire leur progéniture en crèche ou en maternelle, les parents auraient en principe dû présenter un certificat de vaccination délivré par une autorité sanitaire locale dès la rentrée prochaine. En cas de refus, les enfants auraient tout simplement été exclus.

Mais l’amendement adopté par le Parlement cet été autorise désormais les parents à rédiger eux-mêmes une simple déclaration pour que leurs enfants soient acceptés en collectivité.

En parallèle, la ministre de la Santé italienne – qui est elle-même médecin généraliste – a annoncé l’ouverture d’un débat parlementaire sur la vaccination obligatoire en septembre.

Une décision saluée par les collectifs anti vaccins, tandis que l’Ordre des médecins a appelé le Parlement à « respecter la science ».

Plusieurs mères d’enfants non vaccinables pour raisons médicales ont lancé une pétition afin de demander le retrait de l’amendement.

La ministre de la Santé a pour sa part dénoncé « une guerre de religion », se déclarant favorable à un projet de loi instaurant « une obligation flexible » qui ciblerait spécifiquement les régions où le taux de couverture vaccinale est trop bas.

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