Un célèbre médecin et urgentiste italien a assuré que le Covid-19 avait disparu en Italie et qu’il était temps d’arrêter de « terroriser » inutilement les Italiens, provoquant une levée de boucliers des autorités et d’autres spécialistes.
« En réalité, le virus n’existe plus cliniquement en Italie », a affirmé dimanche à la télévision RAI le Dr Alberto Zangrillo, directeur de l’hôpital San Raffaele de Milan.
M. Zangrillo est connu en Italie comme « le médecin de Berlusconi » étant celui qui suit la santé de l’ancien chef du gouvernement italien.
« Les prélèvements effectués au cours des dix derniers jours ont montré une charge virale absolument infinitésimale en termes quantitatifs par rapport à ceux effectués il y a un mois ou deux mois », a-t-il déclaré.
« Il virus dal punto di vista clinico NON ESISTE PIÙ « .
Proff ZangrilloMO-NU-MEN-TA-LE!#covid-19 #GameOver pic.twitter.com/FeyEqNQzak
— #tuttiascuola (@albertissimo78) May 31, 2020
Arrêter de terroriser le pays
« Il serait temps d’arrêter de terroriser ce pays », a même lancé ce médecin.
Le nouveau coronavirus a fait près de 33.500 morts en trois mois en Italie, un moment l’épicentre de la maladie en Europe après son apparition en Chine fin 2019. Le nord, en particulier la Lombardie (dont Milan est la capitale), a concentré l’essentiel des cas.
« En attendant des preuves scientifiques pour soutenir la thèse de la disparition du virus, j’invite ceux qui se disent convaincus de cette thèse à ne pas semer la confusion parmi les Italiens », a commenté dans un communiqué la sous-secrétaire du ministère de la Santé, Sandra Zampa.
Le patron du Conseil national de la santé, Franco Locatelli, s’est dit « déconcerté » par les propos de Zangrillo. « Il suffit de regarder le nombre de nouveaux cas positifs confirmés chaque jour pour constater la circulation persistante en Italie du nouveau coronavirus », a-t-il déclaré.
Toujours 300 à 500 nouvelles contaminations quotidiennes
Ce nombre oscille entre 300 à 500 nouvelles contaminations quotidiennes. Dimanche, 355 nouveaux cas ont été recensés, la plupart en Lombardie.
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Le directeur du prestigieux institut des maladies infectieuses Spallazani à Rome, Giuseppe Ippolito, a a estimé de son côté qu’il n’y avait aucune preuve scientifique que le virus avait muté ou baissé en puissance.
Le pays se déconfine progressivement depuis début mai, désireux de relancer au plus vite son économie à genoux, et notamment le tourisme, supposé repartir avec l’ouverture des frontières programmée le 3 juin. Mais la péninsule reste très marquée, et les bilans officiels quotidiens des décès et contaminations sont analysés à la loupe.
Le gouvernement a prévenu qu’il s’agissait d’une des phases les plus sensibles du déconfinement, et a appelé la population à respecter plus que jamais les règles de distanciation.
Une application sur smartphone de recherche des contacts pour aider à éviter une rechute du virus a par ailleurs été lancée lundi dans quatre des 20 régions du pays, et d’autres suivront bientôt.
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