Voici une histoire à peine croyable.
Un homme a été retrouvé mort dans son appartement d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), rue Jean-le-Galleu. Sa disparition remonte à la fin 2013. Cela faisait donc six ans que ce propriétaire de l’un des appartements du 10e étage était décédé. Depuis le début de l’année, sa fenêtre s’était ouverte et les pigeons avaient élu domicile dans son appartement. C’est ce qui avait alerté les voisins.
Le courrier s’entassait dans la boîte aux lettres
Pourtant, fin 2013 – date à laquelle l’homme âgé de 68 ans est décédé – les voisins de ce retraité s’étaient interrogés en voyant le courrier s’entasser dans sa boîte aux lettres, rapporte Le Parisien. Une voisine, qui le connaissait depuis trente-deux ans, raconte : « Il n’allait jamais plus loin que bonjour et au revoir, jamais un mot de plus. Quand j’ai vu que son courrier s’entassait, j’ai contacté le syndic et le commissariat à plusieurs reprises, mais rien n’a été fait. C’est vrai qu’à part le courrier, rien n’était suspect. »
Les habitants avaient pourtant constaté qu’ils ne voyaient plus leur voisin faire ses courses. Mais ils n’avaient toutefois aucune raison valable de forcer la porte de chez lui.
Un infirmier, qui intervient régulièrement dans l’immeuble, est stupéfait. « C’est quand même complètement dingue, surtout si longtemps après le décès. On aurait dû être alertés par l’odeur. À cette adresse, les gens sont solidaires et le gardien a les clés de plusieurs appartements où vivent des gens seuls… Je ne pensais pas qu’une telle scène puisse s’y produire », s’étonne-t-il.
« Les pigeons ne cessaient d’aller et venir dans le logement »
Ses voisins se sont de nouveau inquiétés il y a quelques mois. Une fenêtre de l’appartement de cet homme s’était ouverte lors d’une tempête, laissant les pigeons entrer dans l’appartement. Une voisine explique : « Pendant le confinement, on a découvert que les pigeons ne cessaient d’aller et venir dans le logement, on a de nouveau contacté le syndic. »
« Je n’ai pas cessé de m’inquiéter, mais mon mari me disait de ne pas me mêler de la vie privée des voisins ! On pensait qu’il était parti vivre ailleurs ou avait dû être hospitalisé… Mais mourir sans que personne ne s’en rende compte, quelle tristesse ! » avoue-t-elle.
« Moi, ça fait des mois que je me demande si on ne va pas le retrouver mort un jour, je ne suis pas surprise. Il était très discret, il ne prenait jamais l’ascenseur, on ne savait rien de sa vie. Même le gardien n’avait rien remarqué », ajoute une autre.
Voyant les pigeons s’introduire dans leurs appartements dès qu’ils ouvraient une fenêtre, des habitants de l’immeuble s’étaient récemment plaints à la police. L’un d’eux souligne : « Les policiers sont venus la semaine dernière, ça a obligé le syndic – qui aurait dû s’inquiéter des arriérés de paiement des charges – à agir. »
Le gestionnaire de cet immeuble privé a contacté un cordiste. Le Parisien relate que celui-ci est descendu ce mercredi par la façade depuis le toit. C’est lorsqu’il a voulu fermer la fenêtre de l’appartement qu’il a découvert le squelette de l’homme, allongé sur le lit. De plus, l’appartement était totalement recouvert de fientes de pigeons.
Une enquête a été confiée au commissariat d’Ivry. Même si un fusil a été retrouvé au pied du lit du défunt, l’hypothèse du suicide n’est pas confirmée.
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