Le 22e président de la République française, Jacques Chirac, est décédé à l’âge de 86 ans, ce jeudi 26 septembre.
« Le président Jacques Chirac s’est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement », a déclaré son gendre, Frédéric Salat-Baroux, époux de Claude Chirac.
L’Assemblée nationale et le Sénat ont aussitôt observé une minute de silence.
Les députés apprennent le décès de Jacques Chirac en pleine séance et observent une minute de silence à la demande de Richard Ferrand. pic.twitter.com/QJyu14Sa4w
— Matthieu Desmoulins (@MatthDes) September 26, 2019
Triste parce qu’on s’incline devant le décès d’un homme. Triste parce que notre jeunesse meurt un peu avec lui. Triste parce qu’une époque s’en va avec lui.
Mais ce que je pensais de Jacques Chirac hier, je le pense encore aujourd’hui.— Michel Cavargini (@MichelCavargini) September 26, 2019
Triste d’apprendre le décès de Jacques Chirac, un grand Homme , proche des gens , ouvert sur le Monde, qui aura marqué toute une génération. Un serviteur de la République, passionné par la France. Au revoir Monsieur le Président, reposez en paix. #Chirac #JacquesChirac pic.twitter.com/MVMpcuai2I
— Stéphane Tiki (@stephanetiki) September 26, 2019
L’ex-chef de l’État était un des grands fauves de la droite française dont la longévité, entre succès brillants et échecs cuisants, a démontré une exceptionnelle capacité de rebond.
Celui qui n’apparaissait plus en public depuis plusieurs années fut président de la République pendant douze ans (1995-2007), deux fois Premier ministre, trois fois maire de Paris, créateur et chef de parti et ministre à répétition.
Immense émotion à l’annonce du décès de Jacques Chirac. La France perd un grand homme d’État. La République un de ses défenseurs les plus fervents. Les Français un homme politique qu’ils aimaient, parce que lui aussi nous aimait. pic.twitter.com/896S5rSogp
— Yaël BRAUN-PIVET (@YaelBRAUNPIVET) September 26, 2019
Un grand président nous quitte aujourd’hui. Au-delà des travers politiques, un homme simple proche de la France et des français. Jacques Chirac c’est aussi le non pour la participation à la guerre en Irak en opposition à la puissance américaine.
La classe d’un homme d’état.#RIP pic.twitter.com/glLbJy00Rh— BasketDreamer#5 (@BasketDreamer71) September 26, 2019
Ses mandats élyséens resteront marqués
Ses mandats élyséens resteront marqués par son « non » à la deuxième guerre d’Irak, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans les crimes nazis, le passage au quinquennat, le cri d’alarme (« notre maison brûle ») face à la dégradation de l’environnement, une première victoire importante sur l’absurde mortalité routière.
Jacques Chirac était parvenu à conquérir l’Élysée – rêve d’une vie pour ce fils unique – en 1995 après deux défaites (1981 et 1988).
En 2007, affaibli par un accident vasculaire cérébral qui l’a frappé deux ans plus tôt, il doit voir triompher Nicolas Sarkozy pour lequel il est loin de manifester la ferveur indéfectible de son épouse Bernadette.
« Perte de mémoire », « absences », surdité : Jacques Chirac apparaîtra ensuite de plus en plus rarement en public.
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