En se promenant avec sa femme sur le Vieux-Port de Marseille ce samedi 13 mars, un homme de 56 ans a eu la surprise de se faire proposer de se faire vacciner contre le Covid-19. Le couple, interpellé par les pompiers dans la rue, est reparti vacciné alors que ni l’un ni l’autre ne faisait partie des personnes prioritaires.
Ils ne présentent aucune comorbidité et ne sont pas dans les tranches d’âges prioritaires, mais Thierry Bezer, journaliste à France 3 Provence Alpes Côte d’Azur, et son épouse se sont fait interpeller par des marins-pompiers. « J’ai d’abord cru à une blague », se souvient l’homme de 56 ans, qui a tout de suite expliqué qu’ils ne faisaient pas partie du public ciblé par cette vaccination contre le coronavirus, maladie causée par le virus du Parti communiste chinois (PCC).
« Ils nous ont répondu qu’il leur restait plein de doses », raconte le journaliste.
Plusieurs raisons peuvent expliquer le fait que les pompiers aient dû rechercher dans la rue des candidats à la vaccination. D’une part, il y a eu des annulations de rendez-vous. D’autre part, il s’agit de ne pas gaspiller de doses puisqu’une fois ouvert, une fiole du vaccin Pfizer doit être utilisée rapidement.
Toutefois, on peut se poser des questions sur cette deuxième explication puisque les pompiers auraient dit au couple qu’ils avaient « plein de doses », alors qu’une fiole contient un total de six doses. Donc si un flacon a été ouvert pour une seule personne qui avait rendez-vous, il ne reste que cinq doses pour lesquelles il faut trouver preneur au plus vite, ce qui n’est pas un si gros chiffre.
En ce qui concerne les annulations de rendez-vous, ce n’est pas la première fois que cela arrive. Le 2 mars dernier dans l’Orne, la campagne de vaccination contre le virus de Wuhan, qui devait commencer à bord du Médicobus, avait été reportée d’une semaine faute de candidats. Il s’agissait du vaccin AstraZénéca, pour lequel il est nécessaire d’avoir onze patients afin de ne pas gaspiller de doses.
Le Préfet de la région PACA et des Bouches-du-Rhône a annoncé le 5 mars une accélération de la campagne de vaccination dans toute la région. Le jour où Thierry Bezer et son épouse se sont fait proposer la vaccination faisait partie du second week-end intensif de cette campagne accélérée au cours desquelles les sapeurs-pompiers ont été habiletés à vacciner, indique LCI.
#COVID19 Dans les #BouchesduRhône, la vaccination s’accélère !
Ce weekend à Arles, Coudoux, Gardanne, Marseille, Miramas et Vitrolles, des opérations de vaccination de grande ampleur sont organisées.
Retrouvez la liste des centres concernés sur ? https://t.co/m62tOHStg0 pic.twitter.com/4Y1mzUezJ3
— Préfet de la région PACA et des Bouches-du-Rhône (@Prefet13) March 5, 2021
Quoi qu’il en soit, le journaliste de France 3 et sa femme ont accepté l’offre surprenante que les pompiers leur ont faite dans la rue, bien qu’ils ne soient ni âgés de plus de 75 ans, ni des personnes à très haut risque sans critère d’âge, ni des personnes de 50 à 74 ans vulnérables, ni des professionnels du secteur de la santé. Ils sont repartis vaccinés une heure plus tard.
Thierry Bezer est toutefois déconcerté d’avoir obtenu le vaccin contre le Covid-19 en se promenant simplement dans la rue, alors que ses parents, âgés de plus de 80 ans, « attendent depuis 6 mois de prendre un rendez-vous… »
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