MONTPELLIER – L’une des huit compagnies de Shen Yun se trouve actuellement à Montpellier pour une série de treize représentations en ce mois de mars 2025. Le public a été enchanté par la grâce des artistes de danse classique chinoise qui se produisent chaque année devant près de deux millions de spectateurs dans le monde.
« J’ai été bluffé par la qualité, la rigueur, le professionnalisme à la fois des danseurs, des chorégraphes qui ont dû travailler à tout cela, des musiciens aussi et de l’orchestre », confie Gilbert Jarausta, cadre commercial à la retraite. « Pour moi, c’était vraiment un spectacle incontournable. »
« C’était magnifique », enchaîne Sylvaine Jarausta, qui a « beaucoup aimé » le spectacle au Corum de Montpellier en cet après-midi du 26 mars. « J’ai été enchantée tout du long, je n’ai pas vu le temps passer ».
« On se laisse facilement emporter par le spectacle », affirme son époux.
Mme Jarausta remarque qu’elle a souvent ressenti de la sérénité pendant la représentation. Elle a apprécié le fait de voir « beaucoup de précision, de beauté et en même temps des moments de sérénité » sur scène et a été « assez épatée par la performance technique, mais en même temps la danse classique ».
En ce qui concerne le niveau des artistes, Gilbert Jarausta assure qu’ « ils n’ont rien à envier aux nôtres. La technique et la culture musicale sont complètement différentes, mais avec une qualité de réalisation et des prestations magnifiques ».
L’ancien cadre commercial a bien ressenti la spiritualité qui émane de la représentation. En effet, les artistes de Shen Yun se tournent vers le divin pour trouver l’inspiration, tout comme le veut la tradition chinoise longue de 5000 ans.
Cette spiritualité sur scène a apporté à Gilbert Jarausta « un bon moment de réflexion sur l’âme humaine et des qualités humaines ». Cette réflexion est « internationale aussi, parce qu’on peut être à la fois Européen, Asiatique ou Américain et à un moment donné se rejoindre sur des fondamentaux ».
« Il y a des mots qui portent et d’autres qui ne sont pas dits mais qui sont aussi puissants que ceux qui sont dits », a remarqué le retraité, qui a identifié des valeurs universelles pendant la représentation « l’humanité, l’investissement » mais aussi « les sentiments, qu’ils soient de ce monde ou d’un autre, ils se rejoignent tous par le même fil ».

Pendant cette même représentation de Shen Yun à l’Opéra Berlioz, Luc Gynieys était assis à côté d’un petit enfant et d’une amie « ravis de ce spectacle ». Tout autant que cet ancien importateur de cacao et de café pour le groupe Cacao Barry, premier chocolatier du monde.
« Magnifique, magnifique », répète celui qui exportait aussi le cacao et le café pour le plus grand groupe industriel du monde américain, le groupe Cargill. Pour le retraité, le niveau des artistes était « très, très bien, formidable. On comprend qu’ils puissent être à l’école new-yorkaise ».
Shen Yun, une organisation à but non lucratif basée à New-York, se produit chaque année dans quelque 200 villes sur les cinq continents, dans les plus grandes salles du monde. Pour ce faire, huit compagnies partent en tournée simultanément quatre à cinq mois par an. Toutefois, le Parti communiste chinois (PCC) refuse que Shen Yun se produise en Chine.
Après la première partie du spectacle, Luc Ginieys mentionne qu’il a vécu « beaucoup de choses et beaucoup d’émotions ». Il a vu « beaucoup d’expressions, d’expressions de la Chine, comment on vivait autrefois, comment on vit maintenant, le piano, et la chanteuse… »
Il a aussi remarqué qu’il y a une expression spirituelle dans le spectacle. « Tout ce qui est spirituel me touche », reconnaît le retraité. « Vous savez, on est dans un monde aujourd’hui où 90 % de la population court après son ombre mais notre ombre, on ne la rattrape jamais. » D’où l’importance de la spiritualité : « le spirituel, ça domine tout », assure-t-il.
La mission de Shen Yun est de présenter la culture traditionnelle chinoise qui n’existe plus en Chine, détruite par l’arrivée du communisme. Pour M. Ginieys, cette mission est « formidable ».
« Je pense que partout, beaucoup de valeurs se perdent, hélas. Mais il y a beaucoup d’espérance », constate-t-il avec optimisme.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.