Désormais Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique, Ségolène Royal s’est confiée dans un entretien paru dans Marie-Claire le 8 mars.
Alors que certains se demandent si l’ancienne ministre de l’Environnement de François Hollande et de François Mitterrand pourrait être candidate à la prochaine élection présidentielle, Ségolène Royal a laissé planer le doute dans un entretien accordé à Marie-Claire.
Si certains comme Luc Carvounas, député socialiste du Val-de-Marne, la voient très bien se porter de nouveau candidate à la présidence de la République, louant « sa sérénité » et mettant en avant sa capacité « de rassemblement et d’apaisement », l’ancienne présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes entretient le suspens.
« Disons que je ne suis pas obsédée par l’élection présidentielle, mais je ne m’interdis rien », a-t-elle ainsi déclaré aux journalistes du magazine féminin.
« Je suis connue dans le monde entier »
Mais si elle ne se détermine pas pour le moment, Ségolène Royal n’hésite pas à faire valoir son curriculum vitae.
« Je suis connue dans le monde entier », affirme-t-elle ainsi avec aplomb avant de surenchérir : « J’ai un bilan extraordinaire. La masse de choses que j’ai faites, c’est quand même incroyable. »
Et l’ancienne admiratrice de Fidel Castro – représentant la France aux obsèques du dirigeant communiste en 2016, elle n’avait pas eu peur de qualifier le Lider Maximo de « monument de l’histoire » – d’ajouter une dose de féminisme à ses propos :
« Un homme de mon calibre serait utilisé autrement, c’est certain », clame-t-elle en regrettant qu’il n’y ait « que des mecs au pouvoir » avant de comparer les hommes politiques à « des petits fauves qui font pipi autour de leur pré carré ».
« Jadot a commis l’erreur de sa vie »
« Président de la République, Premier ministre, présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil constitutionnel… Pourquoi Laurent Fabius a-t-il été nommé à ce poste et pas moi, alors que j’ai une formation de juriste ? Pour que les choses changent, il faut qu’une femme devienne présidente de la République », poursuit l’ancienne ministre déléguée à la Famille de Lionel Jospin.
Interrogée à propos du refus de Yannick Jadot – tête de liste Europe Écologie Les Verts (EELV) aux élections européennes – de présenter une liste commune, Ségolène Royal a fait part de son amertume d’être, une fois encore, écartée au profit d’un mâle blanc de plus de 50 ans, digne représentant du patriarcat. « Jadot a commis l’erreur de sa vie », conclut l’ancienne responsable politique.
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