« J’ai un sentiment de révolte et de rage » : 22 vaches volées à un agriculteur dans le Puy-de-Dôme

Par Emmanuelle Bourdy
8 avril 2022 13:17 Mis à jour: 8 avril 2022 13:17

Dans la nuit de jeudi 31 mars à vendredi 1 avril, un agriculteur de Saint-Pierre-Roche (Puy-de-Dôme), a été victime d’un vol de bovins pour un montant de 18 000 €. Il a déposé plainte.

Pas moins de 22 vaches de race charolaise ont été volées à un agriculteur de la commune de Saint-Pierre-Roche, située à environ 30 km à l’ouest de Clermont-Ferrand. Un désastre pour Patrick Boucheret, l’exploitant agricole, dont le préjudice s’élève à 18 000 €, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

« J’ai un sentiment de révolte et de rage », a confié à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes l’agriculteur. « On ne s’en prend pas aux animaux, à des êtres vivants, simplement pour un trafic de viande ! » s’est-il encore indigné, ajoutant : « C’est ces bovins qu’on fait naître, avec lesquels on passe nos journées, nos nuits, nos jours fériés, nos jours de fête. On y tient, déjà symboliquement, parce qu’on passe notre temps avec eux. On est content quand ils naissent, quand ils sont en pleine santé et tout à coup, tout disparaît, tout le travail disparaît. »

« Ça ne peut être que l’œuvre de professionnels »

Si la gendarmerie est restée discrète mais néanmoins très étonnée par l’ampleur du vol, qui a ébranlé toute la commune de Saint-Pierre-Roche, la victime, elle, a affirmé à France 3 que les auteurs sont des professionnels. « Ça ne peut être que l’œuvre d’un groupe organisé puisqu’il fallait une logistique derrière et des gens qui surveillent », estime-t-il avant de détailler qu’il fallait « un ou plusieurs camions. Ces camions, il faut être un professionnel pour les avoir. Il fallait connaître le métier pour trier les animaux dans les parcs. Il fallait savoir les charger. Il faut savoir quoi en faire derrière, que ce soit pour l’abattage ou pour le marché au noir, ça ne peut être que l’œuvre de professionnels. »

Patrick Boucheret a indiqué avoir entendu des camions le 1er avril, « vers minuit, minuit et demi ». Mais c’est lorsqu’il est arrivé sur les lieux au petit matin qu’il a découvert les faits. « Quand j’ai ouvert la petite porte qui était cisaillée, c’était tout labouré par les animaux qui ont été chargés. Dans tout le couloir de distribution, le foin qu’elles avaient à volonté était éparpillé de partout », souligne l’agriculteur, dont les caméras de vidéosurveillance ont été endommagées.

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