TF1 diffuse ce soir un téléfilm adapté du livre témoignage de Yoan et Sabrina Bombarde, un jeune couple qui fut accusé à tort de maltraitance sur leur fille de 3 mois et qui s’est battu pendant 3 ans pour récupérer la garde de leur enfant.
En 2012, leur fille Louna est hospitalisée avec des traces bleutées sur le corps. Le personnel médical conclut à de la maltraitance, les parents eux, pensent que leur fille souffre d’un angioedème, une maladie orpheline et génétique dont Sabrina est atteinte depuis son plus jeune âge.
Aucune prise de sang ne sera effectuée par les médecins afin d’affirmer les dires de la maman. Le couple est finalement suspecté de maltraitances sur Louna. S’ensuit une spirale infernale : les parents perdent la garde de leur enfant qui est immédiatement placé en famille d’accueil.
« C’était une descente aux enfers », se souvient Yoan Bombarde. Attention spoilers.
«Jamais sans toi Louna» : un téléfilm sur des parents accusés à tort de maltraitance #Télévision https://t.co/kTLmfQWdUm
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À la suite d’un combat judiciaire de trois ans, ils arrivent à récupérer la garde de leur fille, âgée alors de presque 4 ans. Après avoir demandé plusieurs fois une prise de sang qui aurait confirmé leurs dires, ils arrivent à la faire par eux-mêmes dans le dos de l’assistance sociale. Leur relaxe sera prononcée par le tribunal de Nancy en 2015.
En 2018, le couple originaire de la région de Nancy a raconté leur calvaire dans un livre, « Plus jamais sans toi, Louna », adapté en téléfilm et diffusé ce soir à 21 heures sur TF1.
« Jamais sans toi Louna » : les parents qui ont inspiré la fiction de TF1 racontent leur « descente aux enfers » https://t.co/ufKc7rDR3E pic.twitter.com/jDXZdCNZGZ
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« On a été victimes de présomption de culpabilité dès le début. Dans notre petite commune, c’est devenu l’enfer. Vous êtes bouffés et les services sociaux vous répètent, vous menacent : Mais vous savez que vous allez aller en prison ? J’ai dû prendre un lourd traitement d’antidépresseurs pour tenir », a déclaré Yoan au Parisien. « Il ne fallait pas baisser les bras car Louna comptait sur nous », a ajouté sa femme.
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