James Biden a indiqué au FBI qu’il avait présenté à des investisseurs chinois un projet de développement d’un port en Louisiane et qu’il avait été interrogé à ce sujet dans le cadre d’une enquête l’année précédente. Les Chinois n’ont finalement pas donné suite à cet accord.
Le compte rendu de l’entretien a été rendu public lorsque la commission des voies et moyens de la Chambre des représentants, dirigée par les républicains, a voté mercredi pour la publication d’un nouveau lot de documents obtenus par l’intermédiaire de deux lanceurs d’alerte de l’IRS (Agence du gouvernement fédéral des États-Unis qui collecte l’impôt sur le revenu et des taxes diverses).
« James B. a rappelé que la réunion qui a changé sa vie est l’accord passé avec Monkey Island », peut-on lire dans le mémo (pdf).
L’agent spécial de l’IRS Joseph Ziegler, l’un des dénonciateurs, était présent lors de l’entretien et a préparé le rapport avec l’agent spécial de l’IRS Christine Puglisi.
James Biden a expliqué dans l’interview qu’il avait une relation personnelle étroite avec son neveu, et que leur relation d’affaires reposait sur des projets mineurs, qui ont commencé lorsque Hunter Biden lui a demandé des recommandations sur des fonds spéculatifs après avoir rejoint un cabinet d’avocats à la sortie de Yale Law.
L’Offre Monkey Island
Selon l’interview donnée par James Biden en 2022, il a été présenté à la société énergétique chinoise CEFC par Hunter Biden en 2017.
Un cadre de l’entreprise, Jianming Ye, nommé « Chairman Ye » dans le mémo, entretenait « une relation très étroite » avec Hunter Biden, qui l’a présenté comme un « protégé du président Xi » à James Biden.
Monkey Island est une entreprise de gaz naturel liquide qui possède un site de 100 hectares en Louisiane, à environ trois kilomètres à l’intérieur des terres du golfe du Mexique.
Pour James Biden, le développement d’un port pouvait être envisagé, des propriétés avaient été préapprouvées pour ce projet et l’île disposait d’un passage dégagé pour décharger le gaz naturel. Il a proposé à M. Ye d’acheter cette installation énergétique à Greg Michaels, le PDG de Monkey Island.
Lors de cette interview, James Biden a expliqué qu’il s’était entretenu avec les personnes compétentes du bureau du gouverneur au sujet des autorisations et que l’accord était censé être mis en œuvre « rapidement ». Les foreuses devaient être construites en Chine et expédiées au port.
Il a ajouté qu’il avait présenté l’affaire à Hunter Biden et au président Ye, qui s’était engagé à mettre en œuvre le projet, selon le mémo. « James Biden a rappelé que le président Ye avait également envoyé ses collaborateurs pour étudier Monkey Island ».
Mais plus tard, après des mois de négociations, la relation avec la CEFC a commencé à « s’effilocher » pour d’autres raisons, et les investisseurs chinois se sont montrés peu communicatifs et ont abandonné l’affaire, a expliqué James Biden au FBI. Aucun accord n’a été signé et aucune explication ne lui a été fournie.
L’argent venu de Chine
Le président Joe Biden a affirmé à plusieurs reprises, même lorsqu’il faisait campagne pour la présidence en 2020, que sa famille n’avait pas reçu d’argent de Chine.
Selon la note de l’entretien avec le FBI, James Biden a indiqué que la société énergétique chinoise versait à Hunter Biden et à son associé Rob Walker « plusieurs centaines de milliers de dollars ». James Biden a précisé qu’il n’avait pas été payé par la CEFC, mais par Hunter Biden via Owasco PC.
James Biden a indiqué au FBI qu’il ne se souvenait pas d’un paiement effectué en 2017 par M. Walker, lorsqu’on lui a montré un texte que M. Walker lui avait envoyé et qui faisait référence à ce paiement en 2017. Il a ajouté que toute somme versée par M. Walker l’aurait été au nom de Hunter Biden.
James Biden a également affirmé qu’Hunter Biden lui aurait dit toucher 100.000 dollars grâce à l’accord Hudson West III conclu avec la CEFC de M. Ye, et qu’il lui verserait 60.000 dollars et des honoraires supplémentaires. M. Biden a également assuré qu’il continuait à être payé alors même que l’accord avec Monkey Island n’avait pas abouti et qu’il ne négociait plus.
En 2017, Hunter Biden était aux prises avec des problèmes de toxicomanie à la suite de son divorce. James Biden a dit penser que la seule source de revenus de son neveu à l’époque se résumait à l’argent des Chinois. Il a appris en 2018 que M. Ye avait été arrêté.
D’autres documents publiés par la commission de la Chambre incluent un courriel qu’Hunter Biden a envoyé à des partenaires commerciaux chinois en 2017 au sujet de l’accord Hudson West III. Il avait écrit (pdf) que l’accord initial avec M. Ye portait sur 30 millions de dollars d’honoraires de conseil sur trois ans « sur la base des présentations » qu’il ferait et qu’ils avaient changé cette entente en un « accord plus durable et lucratif » pour créer une société de portefeuille qu’ils prendraient chacun en charge à hauteur de 50%.
La société a été dissoute en 2018 après l’arrestation de M. Ye et la condamnation d’un autre fonctionnaire de la CEFC.
Les transactions financières de la famille Biden font l’objet d’une enquête menée par plusieurs commissions parlementaires dirigées par des républicains. Hunter Biden a déjà été inculpé pour possession d’armes à feu, mais ne fait l’objet d’aucune inculpation pour délit fiscal.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
