ARTS & CULTURE

Jane Got a Gun – le film qui fait dégainer la critique

février 17, 2016 9:00, Last Updated: février 15, 2016 23:53
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Après un tourbillon de tribulations et un dépassement budgétaire de 10 millions de dollars, Gavin O’Connor a terminé le tournage de Jane Got a Gun, son nouveau western.

Synopsis

Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, qui l’a sauvée des mains des terribles frères Bishop qui l’avaient condamnée à la prostitution forcée. Quelques années plus tard, voyant son mari rentrer agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sort son Colt et sa Winchester et va demander l’aide de son ancien amour Dan Frost, qui ne sait pas encore qu’il a une fille de Jane. Au fil des flash-back, le passé, avec sa myriade de causes et d’effets, expose les raisons des uns et des autres.

Jane Got a Gun est un beau western avec de bons acteurs et un bon dosage des sentiments d’amour, de fidélité, de puissance, de justice et… de vengeance. Un western bien rythmé par les coups de feux, les galops à ciel ouvert et l’immensité du désert. Entre plans rapprochés et plans séquences, une esthétique impeccable, un jeu parfait, une histoire bien ficelée avec un happy end. Que demander de plus ? Et pourtant ce film aura fait dégainer bon nombre de critiques. Serait-ce à cause de son aspiration à la perfection ?

Difficile de comprendre pourquoi Jane Got a Gun dérange autant la critique. Serait-ce parce qu’il s’agit d’un beau western classique très rigoureux ? Serait-ce les belles valeurs qu’il véhicule ? La beauté de l’actrice ? Ou peut-être parce qu’il présente un amour naïf et romantique avec de beaux sentiments ?

S’il faut juger selon les films dont la critique fait l’éloge actuellement, on pourrait croire que le problème est là. Car la mode, semble-t-il, a déserté les bons sentiments et les valeurs traditionnelles.

Jane Got a Gun de Gavin O’Connor, il est vrai, n’annonce pas une révolution cinématographique, mais c’est un bon western qui répond aux règles du genre et ne mérite pas le lynchage qui lui a été réservé.

Natalie Portman, qui est aussi productrice de ce film, est très convaincante en cowgirl, fine et tenace. Dans le rôle de Jane Hammond, elle incarne une femme bien décidée à faire face aux épreuves. On a accusé Natalie Portman d’être « trop belle ». Non elle ne donne pas la prestation déchaînée de Jennifer Jason Leigh dans Les 8 Salopards mais plutôt une version adoucie et lumineuse de femme.

Oui elle est belle, belle en long manteau et grand chapeau, belle à cheval et même belle avec un revolver à la ceinture.

L’acteur australien Joel Edgerton, quant à lui, est formidable dans le rôle de Dan Foster, l’ex-fiancé qui réussira finalement à sauver sa belle et le Britannique Ewan McGregor nous glace le sang dans son interprétation du très méchant John Bishop.

Pour les amateurs de Western et de beaux films hollywoodiens seulement (!)

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