La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, va démissionner de la présidence de la formation politique nationale qu’elle a créée, le Parti de l’espoir, après sa cuisante défaite aux élections législatives anticipées le mois dernier, ont rapporté mardi plusieurs médias nippons.
Cette ancienne animatrice vedette de télévision âgée de 65 ans, qui a été ministre de l’Environnement puis de la Défense dans les années 2000, avait fondé en septembre le Parti de l’espoir, un nouveau parti de droite censé offrir une alternative au Parti libéral-démocrate (PLD) du Premier ministre Shinzo Abe.
Mais le Parti de l’espoir n’a obtenu que 50 sièges à la chambre des représentants, sur 235 candidats inscrits, à l’issue des élections législatives anticipées du 22 octobre, tandis que la coalition conservatrice emmenée par M. Abe a raflé une majorité des deux tiers.
Après de premiers sondages prometteurs, la cote de popularité de Mme Koike et de son parti a fondu, notamment parce qu’elle a renoncé à se présenter elle-même aux législatives, ce qui la privait de fait de toute chance d’être nommée Premier ministre en cas de victoire.
« C’était une défaite totale », a reconnu Mme Koike après les élections, estimant qu’elle avait été personnellement coupable d’une certaine « arrogance ». « En tant que fondatrice du parti, je prendrai mes responsabilités », avait-elle également déclaré.
Elle était toutefois restée dans l’immédiat à la tête de sa formation. Mais elle a confié à ses proches collaborateurs qu’elle démissionnerait mardi soir, alors que son mouvement doit désigner ses nouveaux cadres exécutifs, ont annoncé la chaîne publique NHK et d’autres médias nippons.
Mme Koike devrait à présent se concentrer sur son mandat de gouverneure de Tokyo, où elle a été élue l’an dernier, alors que la capitale se prépare à accueillir les Jeux olympiques de 2020.
R.B. avec AFP
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